Ces poupées sont appelées au Japon « Okiagari Koboshi »… Elles ont initialement une forme massive et ont la particularité de toujours revenir à leur position initiale.
Installée à la bibliothèque du Sacré Cœur, Aya Eguchi apprend à ses élèves à les fabriquer à partir d’une simple feuille de papier, savamment pliée… Un art appelé « origami ». « Okiagari Koboshi, c’est une poupée traditionnelle japonaise. C’est le jouet qui revient à sa place. C’est un porte-bonheur, c’est le symbole de la persévérance et de la résistance. On transforme du papier en quelque chose de joli. Pour les enfants c’est magique. »
Aya Eguchi accueille depuis deux ans les élèves de la Presqu’île après les cours. Cette professionnelle du tourisme originaire du Japon est tombée sous le charme du fenua… et d’un Polynésien. Aujourd’hui, elle partage sa culture avec ceux qui s’y intéressent… « Beaucoup de gens regardent des mangas, beaucoup de Tahitiens voyagent au Japon. Ils sont très intéressés par la culture japonaise. C’est facile de leur apprendre, comme ils sont très intéressés. »
– PUBLICITE –
« Je ne connaissais pas la culture japonaise. Et puis j’ai arrêté l’escrime pour faire ça », confie un jeune garçon. « J’avais envie de voir comment on fait. Et comme c’est rigolo, j’ai choisi cette activité », nous dit une petite fille.
Décorations de Noël, carte de vœux pour le Nouvel An Chinois… la bibliothèque abrite déjà de nombreuses créations des élèves. Et Aya foisonne d’autres projets…