Le Contre-amiral Denis Bertrand en terrain connu

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Publié le 07/08/2016 à 13:33 - Mise à jour le 07/08/2016 à 13:33

S’il est Bourguignon d’origine, le Contre-amiral Denis Bertrand n’en possède pas moins de fortes attaches avec la Polynésie française qui l’a vu grandir et se construire. « C’est un retour au fenua pour moi. J’y ai été enfant, j’y ai appris à nager, j’y suis allé à l’école pour la première fois et  j’ai appris à lire à écrire et à compter, ici, à l’école de Mahina. » 

Jeune officier dans la marine, c’est en Polynésie qu’il a fait ses « premières armes ».  » On peut dire que j’ai véritablement appris le concret de mon métier ici en Polynésie en naviguant des Australes aux Marquises en passant par les Tuamotu. » Si dans l’apprentissage de sa vocation, la Polynésie lui a apporté beaucoup, au niveau sentimental elle  n’est pas en reste. « C’est ici que j’ai connu celle qui allait devenir  ma femme, vous comprenez que j’ai un attachement particulier à ce pays. »

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Concernant sa mission en Polynésie, rien de bien nouveau par rapport à ses prédécesseurs. « Au cœur de ma mission, la protection de nos concitoyens.  Il y a la participation à la sécurité des Polynésiens avec les autres services de l’Etat. Il y a toute l’action de la France dans le Pacifique qui est une zone absolument immense ou nous participons à contribuer à l’équilibre et la stabilité de cette région du monde. »

Quant à une réaction concernant l’action de l’Eglise protestante maohi voulant attaquer la France à l’ONU pour crime contre l’humanité, suite aux essais nucléaires. « Le citoyen que je suis lit les journaux, mais le commandant supérieur des Forces Armées en Polynésie française, ne commente pas les conclusions d’un synode d’une église. » 

Rédaction web

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