Comme Tetiaroa, 13 îles des 5 archipels de la Polynésie sont concernées par ces recherches. 85 opérations archéologiques y ont été réalisées sur différents sites. Et une collecte d’informations a été effectuée en amont auprès de la population. Le fruit de 10 années de travail. « Ça a pris 2 ans de coordination avec les différents auteurs qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs et ensuite ça a été la difficulté de matérialiser, concrétiser ce projet-là. C’est beaucoup de satisfaction. C’est un projet qui arrive à terme et surtout qui va permettre aux populations, aux gens, aux chercheurs, aux étudiants, de diffuser la connaissance archéologique de la Polynésie », souligne Anatauarii Leal– Tamarii, archéologue.
Cet ouvrage se veut accessible au grand public. La transcription des travaux réalisés par les archéologues locaux et internationaux a été vulgarisée. Il est également traduit dans la langue de l’île où les travaux ont été effectués. « Je trouve très important qu’après ce travail de fouilles, de prospections archéologiques ou de restauration, l’information revienne dans ces populations. Ça permet aussi de répondre à certains questionnements de nos communautés », estime Heremoana Maamaatuaiahutapu.
La Polynésie n’a jamais cessé d’être une terre d’intérêt pour les archéologues. Sa taille fait qu’encore un grand nombre de sites n’a pas été exploré. L’ouvrage est téléchargeable gratuitement sur le site Internet de la direction de la culture et du patrimoine.
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