Il y avait peu de monde, ce samedi matin, dans les ateliers mis en place dans les jardins de Paofai. D’un côté, des enfants malentendants racontaient leur vie en dessins. Sous la pergola, médecins, éducateurs et professionnels de la surdité accueillaient les visiteurs.
L’association Tama Turi Here, à l’origine de cette matinée, vient tout juste de créer son bureau. Elle dispose de peu de moyens, mais elle souhaite se faire connaître auprès des malades et de leurs familles pour les conseiller. Comme par exemple lorsqu’il s’agit d’acheter des appareillages auditifs qui coûtent chers.
« Il faut quand même débourser 500 000 Fcfp, explique Jean-Marie Garet, le président de l’association. La CPS prend en charge 90 000 Fcfp par appareil et donc le reste à charge est important. Pour financer les appareils, il faut qu’ils prennent une mutuelle. Nous, tout ce qu’on peut faire, c’est leur donner des conseils pour le moment. Mais ce matin on a discuté avec les personnalités et on compte bien faire avancer les choses. »
En 2018, la commission territoriale de l’éducation spéciale (CTES) a recensé 116 enfants et 628 adultes reconnus par la Cotorep comme malentendants. Mais le niveau de handicap varie selon les cas. En Polynésie, il n’y a que deux associations qui les accueillent actuellement, Apa E Reo Nui et Tama Turi Here.
« Ce qu’on aimerait bien, c’est que les personnes sourdes puissent participer vraiment à la vie économique du pays, s’intégrer dans la société. Ne pas seulement bénéficier d’une allocation mais vraiment devenir des travailleurs », conclut Jean-Marie Garet.
Le prochain événement du même type aura lieu le 14 mars pour la journée nationale de l’audition.
L’association Tama Turi Here, à l’origine de cette matinée, vient tout juste de créer son bureau. Elle dispose de peu de moyens, mais elle souhaite se faire connaître auprès des malades et de leurs familles pour les conseiller. Comme par exemple lorsqu’il s’agit d’acheter des appareillages auditifs qui coûtent chers.
« Il faut quand même débourser 500 000 Fcfp, explique Jean-Marie Garet, le président de l’association. La CPS prend en charge 90 000 Fcfp par appareil et donc le reste à charge est important. Pour financer les appareils, il faut qu’ils prennent une mutuelle. Nous, tout ce qu’on peut faire, c’est leur donner des conseils pour le moment. Mais ce matin on a discuté avec les personnalités et on compte bien faire avancer les choses. »
En 2018, la commission territoriale de l’éducation spéciale (CTES) a recensé 116 enfants et 628 adultes reconnus par la Cotorep comme malentendants. Mais le niveau de handicap varie selon les cas. En Polynésie, il n’y a que deux associations qui les accueillent actuellement, Apa E Reo Nui et Tama Turi Here.
« Ce qu’on aimerait bien, c’est que les personnes sourdes puissent participer vraiment à la vie économique du pays, s’intégrer dans la société. Ne pas seulement bénéficier d’une allocation mais vraiment devenir des travailleurs », conclut Jean-Marie Garet.
Le prochain événement du même type aura lieu le 14 mars pour la journée nationale de l’audition.
Rédaction web avec Tauhiti Tauniua-Mu San et Mata Ihorai