La vocation, c’est l’affaire de tous

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Publié le 11/11/2016 à 16:18 - Mise à jour le 11/11/2016 à 16:18

Ce samedi après-midi ils ont pu entendre les témoignages de serviteurs engagés dans le ministère, comme Moana Tevaearai, qui est prêtre au sein du diocèse de Papeete. « Ce forum est basé sur la miséricorde, car demain, nous allons célébrer la fermeture de la Porte Sainte. Le diocèse a voulu rassembler les jeunes pour cette occasion. »

Mais qu’est ce que la vocation? « La vocation c’est le domaine dans lequel nous allons manifester notre amour. Moi c’est dans la prêtrise que j’ai choisi de manifester le mien. D’autre vont l’exprimer dans le mariage ou la médecine ». La vocation, c’est se réaliser, et « ceci est valable pour les laïques », précise le père Moana, dans un éclat de rire.

Tahia, est une jeune fille qui a participé à ce forum, elle témoigne. « Aujourd’hui, nous avons reçu l’enseignement du père Moana, qui nous a parlé de la vocation. » Ce qu’elle en a retenu. « Les prêtres sont comme nous, avec ce que cela comporte comme tentations. Ils ne sont pas différents, même si ils ont pris un chemin différent. Cela doit être dur parfois, mais quand on est à fond avec Jésus, ce doit être une chose extraordinaire. C’est beau. »

Organisé depuis jeudi dans le cadre de la fermeture de l’année de la miséricorde, ce rassemblement des jeunes catholiques s’achèvera, demain dimanche.

Qu’est ce que la Porte Sainte

La Porte Sainte est une porte ouverte par le pape pour marquer symboliquement le commencement de l’Année sainte. À Rome, de 1500 à 1975, chaque Porte Sainte était fermée de l’extérieur par un mur. Pour ouvrir les battants de la porte, on devait donc abattre celui-ci : le souverain pontife utilisait alors un marteau pour commencer le travail en frappant trois coups. Les ouvriers complétaient ensuite l’œuvre de démolition. La porte était retirée avant que le mur ne soit abattu et replacée tout de suite après car elle servait à fermer la nuit lorsque les visites des pèlerins n’étaient plus permises. Depuis le jubilé de 2000, le Saint-Père ne procède plus lui-même à la démolition du mur, il se contente uniquement de pousser les battants de la porte. L’Année Sainte terminée, le Souverain Pontife ferme lui-même la porte.

Rédaction Web avec Thierry Teamo et Mata Ihorai

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