La Cité Grand connaît une seconde vie

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Publié le 13/08/2017 à 11:58 - Mise à jour le 13/08/2017 à 11:58

Cette cité qui abritait des militaires, à l’abandon depuis quatre ans, est donc redevenu, provisoirement, un lieu de vie. Ce qu’explique Edouard Fritch, président du Pays. « Comme nous disposions de ces logements dans le cadre du contrat de reconversion, nous en avons profité pour reloger les familles qui vivaient faute de mieux, dans la salle omnisport du Temple protestant de Thabor. »

Mais ce n’est pas définitif. Seulement le temps que leur logement initial soit reconstruit. « Pour une partie de ces familles qui étaient sur des terrains en location, dont les propriétaires ne souhaitent pas reconduire les baux, ces personnes seront relogées au domaine Labbey qui devrait être livré courant novembre. »

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Pour les familles qui ne bénéficient d’aucun revenu et travail sur Tahiti, celles-ci font l’objet d’une démarche qui consiste à rechercher des terrains sur leur île d’origine, terrain sur lequel « L’on pourrait reconstruire leur logement, et leur permettre de retourner dans leur île. »

Quant au projet de transformer la Cité Grand en cité pour les étudiants, « Il y a dix bâtiments, et ces familles n’en occupent que deux. Donc le projet est toujours d’actualité. »

Mais il faudra encore attendre quelque peu, car de nombreux travaux sont encore nécessaires , notamment en terme de plomberie et d’électricité et de sécurisation des lieux, pour les rendre viables.

Globalement, pour l’heure, il semblerait que toutes les familles qui ont subi de plein fouet les intempéries de janvier soient relogées, ou du moins en grande partie.

« Certaines familles de Hitiaa, ont été recueillies par de la famille, et elles sont en attente de relogement dans un petit lotissement de huit unités, en cours d’exécution. Mais l’on peut dire aujourd’hui, qu’il n’y a plus aucune famille hébergées dans les lieux mis à disposition par les confessions religieuses », précise Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement
 
Concernant les demandes de Fare OPh, d’aides à la construction, faute de matériaux en rupture de stock, il reste encore quelques familles en attente d’être relogées, mais « On entre vraiment dans la dernière phase, d’attribution des aides, il reste environ une trentaine de familles en attente de celles-ci. D’ici une huitaine de mois, nous aurons réglé ce problème. »

900 millions de francs, c’est le coût des aides en matériaux, en construction de fare, en travaux de réhabilitation. Si l’on rajoute à cela les équipements publics, les routes, les ponts etc… les intempéries auront coûté au Pays, « Plus de trois milliards de francs… à la louche » précise Jean-Christophe Bouissou.
 

Rédaction Web avec Esther Parau-Cordette

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