Dès sa prise de fonction en septembre 2015, William Vanizette a exprimé sa volonté de réformer le fonctionnement et les missions de ses services. Mais, dans un courrier daté du 25 juillet, que nous avons pu consulter, ses agents disent éprouver de grandes difficultés à comprendre les instructions et orientations demandées… ce qui a créé, selon eux, un « flou organisationnel » et une atmosphère de travail pesante.
Dans leur courrier, adressé au président de la Polynésie avec copie au ministre de la relance économique Teva Rohfritsch, les signataires demandent à Edouard Fritch de diligenter « un audit portant sur le management » de leur directeur « dans les plus brefs délais, ou de prendre toute mesure que vous jugerez utile au rétablissement des conditions de travail acceptables ».
Sollicitée, la présidence souligne qu’elle ne peut donner suite favorable à un audit sur le fonctionnement d’un service, car aucune malversation ou acte illégal n’a été commis. Pour William Vanizette, le malaise s’est dissipé depuis la réunion organisée par le ministre de tutelle de la DGAE, il y a deux semaines, à laquelle étaient conviés tous les cadres et les chefs de services. Teva Rohfritsch, a tout simplement rappelé les missions qui incombent à la DGAE. Mais nombre de témoignages confirment que le climat est loin d’être serein. Tous disent préférer l’anonymat par peur des représailles.
Dans leur courrier, adressé au président de la Polynésie avec copie au ministre de la relance économique Teva Rohfritsch, les signataires demandent à Edouard Fritch de diligenter « un audit portant sur le management » de leur directeur « dans les plus brefs délais, ou de prendre toute mesure que vous jugerez utile au rétablissement des conditions de travail acceptables ».
Sollicitée, la présidence souligne qu’elle ne peut donner suite favorable à un audit sur le fonctionnement d’un service, car aucune malversation ou acte illégal n’a été commis. Pour William Vanizette, le malaise s’est dissipé depuis la réunion organisée par le ministre de tutelle de la DGAE, il y a deux semaines, à laquelle étaient conviés tous les cadres et les chefs de services. Teva Rohfritsch, a tout simplement rappelé les missions qui incombent à la DGAE. Mais nombre de témoignages confirment que le climat est loin d’être serein. Tous disent préférer l’anonymat par peur des représailles.
Esther Parau-Cordette