Ils étaient 500 selon la police, rassemblés ce vendredi matin devant la présidence, à l’appel des syndicats.
« Nous on savait que le monde du travail était en souffrance et là c’est la réponse à la question. Lorsque vous entendez les statistiques. Ce n’est pas une question de chiffres. C’est une question de voir la réalité de la misère qui malheureusement grandit d’année en année, déclare Galenon secrétaire général de la CSTP-FO. Quand on est en négociation, on a l’habitude. On sait qu’il y a des points que nous ne lâcherons pas et d’autres ou nous pouvons discuter. Mais ce n’est pas à eux de nous dire ce qu’il faut faire. Mais ils ne savent. »
Pouvoir d’achat, hausse du Smig, création d’une caisse de chômage, réforme de la protection sociale généralisée : ce sont quelques-uns des points de revendication de la grève générale.
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Le mouvement qui a débuté il y a trois jours, a aussi pris la forme d’une marche pacifique, sur le nord est de la zone urbaine ce vendredi matin. Le cortège, composé d’une petite centaine de personnes, et parti de l’hôpital du Taaone a parcouru 4 km… Rejoint par plusieurs autres marches.
Pour Mireille Duval, déléguée syndicale au CHPF, ce rassemblement est la preuve que les grévistes ont été « entendus ». « On ne voulait pas qu’il y ai de troubles. C’est dans le calme. Le dialogue c’est le calme. pas besoin de mettre le trouble. (…) Je pleure parce que je pense à nos enfants et nos petits-enfants. C’est pour ça qu’on se bat et c’est important. (…) Une mère de famille a le souci de sa cellule familiale et ça commence par un emploi, par une stabilité et une belle traitance de la personne humaine et un respect des textes. »
Le dialogue entre le Pays et les syndicats était rompu depuis le début de la grève. Le cortège aux revendications multiples a finalement obtenu une reprise des pourparlers à 16 heures.