La fibropapillomatose peut se manifester par de multiples tumeurs massives qui affectent la capacité des tortues à nager ou à manger, les conduisant ainsi à une mort lente. D’autres peuvent avoir des tumeurs minimales avec peu ou pas d’effet observable sur leur durée de vie . Les tumeurs cutanées peuvent également être un foyer de développement pour de nombreuses bactéries.
Parce que les tortues marines sont en grande partie hors de notre vue et difficiles d’accès,cette maladie reste peu étudiée.Les raisons de son apparition, sa répartition géographique et les facteurs d’aggravation de la maladie restent vagues. Il est donc essentiel de consacrer plus de ressources à l’étude et la gestion de cette maladie.
Les premières recherches suggèrent que ce virus pourrait être associé à des vers plats, ou schistosomes, qui vivent dans le système circulatoire de la tortue.
La fibropapillomatose n’est pas transmissible à l’homme mais semble très infectieuse pour les autres tortues. Depuis son apparition au cours des années 1980, la fibropapillomatose reste une des préoccupations majeures des chercheurs en biologie marine pour la protection des tortues marines.
A ce jour, aucun cas n’a été répertorié en Polynésie française. Il n’est cependant pas exclus que des tortues atteintes de la fibropapillomatose puissent être présentes dans les eaux polynésiennes.