Après la justice au Fenua, c’est au tour de la DTPN d’être sous le feu des projecteurs des médias nationaux. Le Parisien revient dans son édition de ce jeudi, sur l’ambiance délétère au sein des effectifs de la police nationale à Papeete et brosse un portrait cinglant de son directeur.
Le quotidien évoque, en premier lieu, les plaintes de deux commandantes, l’une polynésienne et l’autre métropolitaine, notamment pour « menaces, harcèlement moral et dénonciation calomnieuse ».
Ces deux officiers, « en arrêt maladie depuis 5 mois (…) dénoncent notamment un management tyrannique et clanique basé sur la peur et la désinformation, des discriminations et injures ».
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« Etat de fatigue avancé »
Le Parisien publie également les témoignages de fonctionnaires qui évoquent « de longues et récurrentes absences les après-midis » et « son état de fatigue avancé lors de retours tardifs de pause déjeuner ». Mais aussi des insultes comme à l’égard de l’ex directeur de la Police aux frontières qui aurait été qualifié « d’illustre con fainéant ».
Selon le Parisien, Mario Banner aurait, au cours de sa carrière fait l’objet de plusieurs plaintes et signalements. Contacté par le quotidien, le commissaire est resté droit dans ses bottes. « Ça fait 40 ans que je sers la République et je n’ai pas de tâche », dit-il.
Interrogé à son tour dans les colonnes du journal, le haut-commissaire déclare pour sa part « suivre avec attention » la situation au sein de la DTPN qui vient d’être auditée par l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN).