La dengue de type 2 n’ayant pas circulé en Polynésie française depuis l’an 2000, la population est faiblement immunisée et cet événement pourrait entraîner une épidémie de grande ampleur. Ce sérotype peut être considéré comme un nouveau germe sur le territoire.
Depuis une semaine, les agents du service de l’hygiène effectuent des pulvérisations. Avec ce nouveau cas, la direction de la Santé souhaite étendre la zone de pulvérisation d’environ 3 kilomètres.
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Pour accélérer les mesures administratives, financières et de mobilisation du personnel, les services de santé ont besoin d’avoir accès aux facilités d’actions rendues par la déclaration d’une épidémie, même si nous ne nous situons pas encore à ce stade d’un point de vue épidémiologique, souligne le compte-rendu du conseil des ministres. Un état d’alerte sanitaire équivalent à celui d’une épidémie a été déclaré.
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Pour limiter la survenue de nouveaux cas, les autorités sanitaires font appel à la population. A Raiatea, dans les communes de Tumara’a et Taputapuatea, employés communaux, enseignants et administrés se mobilisent. « Il est nécessaire de faire une information de la population et du dégitage et donc c’est pour cela qu’on vient sensibiliser la commune de Taputapuatea pour la mise en place d’équipes de dégitage et un travail commun entre la santé et les communes », explique Manutea Leroi, agent du service d’hygiène.
Inquiets pour leurs abeilles, les apiculteurs de Uturoa refusent tout passage près de leurs ruches.
– éliminer les gites larvaires une fois par semaine
– se protéger des piqûres des moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs)
– en cas de fièvre supérieure à 38°C, consulter un médecin