Covid-19 : retour au bercail pour les renforts calédoniens

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8 professionnels de santé étaient venus prêter main forte aux équipes du fenua au plus fort de la flambée épidémique, il y a déjà 1 mois. Aujourd’hui, il est temps de retourner sur le Caillou où la situation se dégrade. Reçus mercredi matin par le président du Pays, les volontaires ont été remerciés pour leur précieuse aide.

Publié le 16/09/2021 à 9:47 - Mise à jour le 16/09/2021 à 9:48

8 professionnels de santé étaient venus prêter main forte aux équipes du fenua au plus fort de la flambée épidémique, il y a déjà 1 mois. Aujourd’hui, il est temps de retourner sur le Caillou où la situation se dégrade. Reçus mercredi matin par le président du Pays, les volontaires ont été remerciés pour leur précieuse aide.

Ils sont 8 infirmiers, infirmières et spécialistes en réanimation arrivés de Nouvelle-Calédonie en août dernier. Après un mois au fenua, ils sont épuisés physiquement et moralement, comme le témoigne Anne Le Callonnec, l’une des leurs : « il faut aussi en parler : c’était dur. […] Et honnêtement, on était émotionnellement très pris les uns les autres. C’est une vraie catastrophe sanitaire ».

Pour autant, les renforts disent avoir été touchés par l’accueil des équipes du CHPF : « les équipes présentes ont été formidables, elles avaient déjà organisé l’ensemble du dispositif et on a été en soutien en première intention », continue Anne Le Callonnec. Son collègue infirmier, Nicolas Maizy, partage le même avis et retiendra : « la chaleur du peuple polynésien, l’entraide, la bonne volonté, le dévouement des équipes, la solidarité. Et au Taaone, il y a vraiment des équipes formidables et pour moi, ce sont les anges de Tahiti. Prenez soin de votre personnel au Taaone, ce sont des gens exceptionnels ».

Aujourd’hui, il est temps pour les renforts de rentrer sur le Caillou. Mais l’heure n’est pas aux réjouissances car la Nouvelle-Calédonie connaît depuis quelques jours une flambée des cas et comptabilise déjà ses premiers décès dus à la covid.

« Ça commence à monter de plus en plus », rapporte Nicolas Maizy. « Ça peut être catastrophique, voire au moins du niveau de la Polynésie, peut-être pire vu que la couverture vaccinale en Nouvelle-Calédonie est relativement faible. Même si il y a des efforts qui sont faits avec des vaccinodromes ouverts dans toutes les provinces, mais ça peut être très difficile et je pense qu’on va avoir besoin de matériels techniques, de matériels humains ».

Le personnel de santé calédonien prendra l’avion ce jeudi. Pas vraiment de répit pour eux, une fois sur place. A peine arrivés, ils seront dispatchés dans les différents hôpitaux, ramenant dans leur valise l’expérience acquise au fenua.

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