Chikungunya : l’épidémie en phase de décroissance

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Publié le 29/01/2015 à 16:28 - Mise à jour le 29/01/2015 à 16:28

Une bonne nouvelle en ce début d’année : l’épidémie de chikungunya est en décroissance sur toute la Polynésie, selon le dernier bulletin de veille sanitaire. Cependant, la vigilance reste de mise en dehors de Tahiti et notamment aux Marquises où le virus continue de circuler. On estime à 69 000 le nombre de personnes ayant consulté depuis le début de l’épidémie. Un chiffre qui ne révèle pas la véritable étendue de l’épidémie : beaucoup de personnes ayant contracté le chikungunya n’ont pas consulté de médecin. 

Depuis le début de l’épidémie, 934 cas ont été hospitalisés pour un motif en lien avec une infection à Chikungunya dont 22% avec une durée de moins de 24 heures.
Parmi les 728 hospitalisés plus de 24 heures :
•La majorité des cas sont des formes communes ou inhabituelles.
•Les formes sévères représentent 6,6% des cas soit 48 cas
•Les décès représentent 2,1% des cas
Par ailleurs, un 7e cas de Syndrome de Guillain-Barré (SGB) a été identifié comme pouvant être en relation avec une infection à Chikungunyaantérieure, actuellement hospitalisé en Neurologie.

Les autorités sanitaires rappellent que « des personnes atteintes initialement par le chikungunya sont susceptibles de voir leurs signes cliniques , notamment les douleurs articulaires, persister ou réapparaître ».  Il ne s’agit pas d’une rechute, mais bien de la continuité de l’infection initiale. On distingue deux formes :
> la « subaigüe » (entre 21 jours et 3 mois après les tous premiers signes)
> la « chronique » (à partir de 3 mois après les signes initiaux).

Bon à savoir : une fois infectées par le virus, les personnes sont immunisées et ne peuvent plus être infectées. Elles ne sont plus contagieuses pour les autres. 

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