Accident en va’a : quelles précautions à prendre ?  

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En quelques semaines, deux rameurs sont décédés après avoir chaviré de leurs embarcations. Comme tout sport pratiqué en mer, le vaa peut être dangereux, et les accidents vite arriver.

Publié le 03/12/2022 à 5:00 - Mise à jour le 02/12/2022 à 18:14

En quelques semaines, deux rameurs sont décédés après avoir chaviré de leurs embarcations. Comme tout sport pratiqué en mer, le vaa peut être dangereux, et les accidents vite arriver.

Le va’a, un sport par excellence au fenua, qui n’en reste pas moins dangereux. Comme tout sport en mer, l’activité est à risque et les précautions sont de mises. Le 8 novembre dernier, un rameur de 55 ans parti seul est décédé dans la zone aéroportuaire. Un nouveau décès est à déplorer cette semaine, suite à un chavirement mercredi matin.

« Des collègues ont déjà eu des malaises sur le va’a, confie Renaud Taae, rameur. On a pu leur venir en aide. Il faut toujours y aller en groupe. Si quelque chose arrive, il y a quelqu’un« .

Seul ou en groupe, le va’a se pratique avec prudence. Un point sur lequel insiste David Tepava, le coach de Shell Va’a : « Ce qui est important, c’est d’analyser à quel niveau on est, conseille le coach. Ce n’est pas un jeu. À tous les niveaux, il faut être prudent, même si on est des chevronnés. Le danger est partout ».

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Shell Vaa (Archives TNTV)

Au rang des accidents les plus fréquents en va’a, les crises cardiaques, qui peuvent entrainer la noyade. Le taote Jean-Marie Debruyne connaît bien le sujet. Spécialiste en médecine du sport, il a longtemps travaillé pour deux grands clubs du fenua : « Si jamais il y a un problème d’artère au niveau des coronaires, cela peut entraîner un trouble du rythme, avec un arrêt cardiaque qui peut être fatal« .

Le conseil du Dr Debruyne est simple : « Toujours sortir à deux en va’a, toujours sortir à deux quand on fait de la pêche en apnée pour essayer de sauver quelqu’un qui ferait un malaise ou un arrêt cardiaque dans l’eau« .

La fédération de va’a impose à chaque rameur licencié de passer un test d’effort pour être admis dans un club. Ce test est très par ailleurs très fortement recommandé passé 50 ans. Enfin, il est important de rappeler que si des accidents dramatiques existent, le sport reste le meilleur moyen de lutter contre les maladies.  

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