360 opérations de sauvetage en 2021 en Polynésie

Publié le

COMMUNIQUÉ - 360 opérations de sauvetage et d’assistance coordonnées par le JRCC Tahiti et 1 060 heures de mer dédiées à la surveillance des activités de pêche illégale : l'Action de l'État en mer a dressé le bilan de 2021. Une année marquée par l’échouement du palangrier chinois Ping Taï Rong 49, dont l'épave est aujourd’hui quasiment démantelée.

Publié le 10/02/2022 à 14:53 - Mise à jour le 11/02/2022 à 9:56

COMMUNIQUÉ - 360 opérations de sauvetage et d’assistance coordonnées par le JRCC Tahiti et 1 060 heures de mer dédiées à la surveillance des activités de pêche illégale : l'Action de l'État en mer a dressé le bilan de 2021. Une année marquée par l’échouement du palangrier chinois Ping Taï Rong 49, dont l'épave est aujourd’hui quasiment démantelée.


La Polynésie française est un espace maritime par définition dont la zone économique exclusive (ZEE) représente 5,5 millions de km2. « La mer est un atout essentiel pour le territoire puisqu’elle offre au quotidien les besoins élémentaires avec des perspectives économiques et des enjeux autour de la protection de la biodiversité » a déclaré Dominique Sorain. Et de rappeler : « Sauvegarde de la vie humaine, protection de la ZEE, surveillance de la navigation, capacité à réprimer les comportements déviants en mer… L’action de l’État en mer permet de garantir un développement harmonieux des activités en mer en préserver l’équilibre écologique de cet espace naturel ».

Lire aussi > Des voies maritimes recommandées et une zone maritime à éviter pour contourner les Tuamotu

Comme chaque année, le haut-commissaire Dominique Sorain et le contre-amiral Jean-Mathieu Rey ont dressé le bilan de l’action de l’État en mer. En 2021, les missions de sauvetages et assistance en mer ont mobilisé les moyens de la marine a raison de 360 opérations sur l’ensemble des 5 archipels. Soit quasiment une par jour. 208 personnes ont pu être sauvées. Malheureusement, 5 décès et 6 disparus sont à déplorer. Les autorités ont tenues aussi à rassurer sur la suspicion de pêche illégale, puisque aucune violation n’a été constatée.

Avec 1 060 heures dédiées à la surveillance des pêches, on observe une légère baisse par rapport à 2020 qui en comptait au total 1 230. Malgré cela, le haut-commissaire a tenu à rappeler qu’aucune infraction n’a été constatée dans la ZEE signe que la dissuasion fonctionne.

Coté trafic de stupéfiants, la marine a suivi 569 navires de plaisance dont une dizaine ont fait l’objet d’une attention particulière. La Polynésie étant au carrefour de pays producteurs en Amérique latine et de pays consommateurs comme la Nouvelle-Zélande et l’Australie, elle est un lieu de passage privilégié des trafiquants. 

Pour rappel, l’action de l’État en mer regroupe 45 missions, dont les principales en Polynésie française sont :
– assurer la souveraineté dans nos espaces maritimes ;
– sauver les personnes et assister les navires en difficulté ;
– protéger l’environnement marin ;
– protéger les ressources marines ;
– lutter contre les trafics illicites.

Les forces armées ont annoncé pour 2023 et 2025, l’arrivée de nouveaux moyens tels que des patrouilleurs dits « Outre-mer » et des avions Falcon dotés de radars et de systèmes infrarouges derniers cris, afin d’améliorer les capacités de détections et de recherches. 

Dernières news