1 800 touristes chinois en escale

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Après une journée passée à Moorea, le paquebot Costa Atlantica, battant pavillon italien, a fait escale ce lundi matin au quai de Papeete pour deux jours. A son bord, 1800 passagers asiatiques contents de découvrir le charme de Tahiti et ses îles.

Publié le 16/12/2019 à 17:36 - Mise à jour le 18/12/2019 à 16:49

Après une journée passée à Moorea, le paquebot Costa Atlantica, battant pavillon italien, a fait escale ce lundi matin au quai de Papeete pour deux jours. A son bord, 1800 passagers asiatiques contents de découvrir le charme de Tahiti et ses îles.

Le Costa Atlantica était déjà venu en Polynésie en 2016, avec 2009 passagers asiatiques. Cette fois, il revient avec 1800 passagers à son bord, toujours en provenance d’Asie. Des passagers heureux d’être en Polynésie et qui ont une idée très précise de ce qu’ils veulent.

« Ils sont un peu difficiles, sourit Matahi, un démarcheur en perles. Mais il faut faire avec, on va s’adapter. En tout cas, s’ils ne veulent pas quelque chose, ils vont aller tout droit, c’est pas comme les Japonais qui attendent quand même les informations. »

Pour la majorité de ces touristes, c’est une première visite en Polynésie. Un séjour organisé par la compagnie CAISSA, leader des charters sur le marché asiatique. Malgré la cherté de la destination et un séjour assez court dans nos îles, c’est avec entrain qu’ils participent à ce voyage.

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« Nous sommes très heureuses d’être ici, car nous voulions découvrir la culture polynésienne, confie l’une des croisiéristes. Nous voulions également comprendre la joie de vivre des Polynésiens. Pourquoi sont-ils toujours souriant quand on les regarde ».

« J’ai entendu dire que Tahiti était un bel endroit et que l’on pouvait bien s’amuser ici, dit un autre voyageur. C’est pour ça que je suis venu, sans oublier le Heiva et surtout les perles qui sont très spéciales à Tahiti. »

Ils ont généralement des difficultés à se faire comprendre, alors certains ont cherché un moyen de converser avec les habitants des pays visités. Ils sont armés de traducteurs numériques instantanés.

« Il n’y a que les Chinois qui ont ça, et c’est pas plus mal, explique Moeani, en stage chez Tahiti Tourisme. Avec les Allemands c’est plus facile parce qu’ils parlent anglais, mais les asiatiques non. Mais vu qu’ils sont à la pointe de la technologie, donc forcément ce sont les premiers à en avoir un. »

Après un passage mercredi sur Bora Bora, ces touristes continueront leur périple à la découverte des îles du Pacifique Sud. S’ils sont moins nombreux cette année sur le Costa Atlantica, le gouvernement annonce toutefois qu’un charter aérien, organisé par South Pacific Connection, se tiendra d’ici la fin du mois de janvier.

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