Suspension, mise en congé, tout se joue sur des mots. Et pour Edouard Fritch, la mise en congé n’existant pas dans les statuts du parti, voila pourquoi le mot « suspension » a été utilisé pour accéder à la demande de Jacquie Graffe.
« Le conseil politique du Tapura a décidé de faire droit à la demande de Jacquie Graffe qui demandait une mise en congé. Cette position ne faisant pas partie des statuts du parti, nous avons adopté le principe d’une suspension des fonctions de Jacquie Graffe. Il n’est pas exclu, comme certains l’auraient souhaité. »
Pour Edouard Fritch, Jacquie Graffe reste indépendant sur les élections législatives qui se dessinent. « Il décidera de soutenir sa candidate (NDLR: Tepuaraurii Teriitahi ), et notre position actuelle est de faire droit à sa demande. »
Le 20 avril, Jacquie Graffe et Tepuaraurii Teriitahi tiendront un congrès à Papara, concernant l’élection présidentielle. Un congrès dans lequel il semblerait que Jacquie Graffe appellerait ses partisans à voter Emmanuel Macron. Et comme le candidat que soutient le Tapura est François Fillon, il y a peut être fort à parier que « suspension » risque d’être remplacé par « éviction ».