Un médecin a été placé en garde à vue, mardi, dans les locaux de la Direction territoriale de la police nationale (DTPN) pour y être entendu. Deux femmes de son entourage l’accusent de viols. Lui conteste toute agression, assurant que les relations étaient « totalement consenties ».
Le médecin, qui fut un temps en poste au CHPF de Taaone, a été placé en garde à vue mardi, et a été entendu jusqu’à ce mercredi par les enquêteurs de la DTPN dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte du chef de viols. Le praticien a également été confronté, ce mercredi matin, à ses deux accusatrices.
Lors de ce face-à-face, les deux plaignantes ont réaffirmé aux policiers chargés de l’enquête que le professionnel de santé les avait contraintes à avoir des rapports sexuels. Le mis en cause a, lui, catégoriquement réfuté ces accusations.
« C’est un dossier dont les faits présumés sont assez anciens. Dès que mon client en a eu connaissance, il les a contestés. Et il a même déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse contre la plaignante à l’origine de la première plainte », a indiqué à TNTV l’avocat du médecin, Me Gilles Jourdainne.
Selon celui-ci, le praticien « s’interroge sur le pourquoi de ces accusations si tardives ». « Mon client est serein par rapport à cette procédure. Il estime n’avoir absolument rien à se reprocher. Les relations qu’il a pu avoir étaient totalement consenties », a ajouté Me Jourdainne.
Une version contestée par l’avocat des deux femmes, Me Adrien Huguet : « Mes clientes maintiennent que les rapports n’étaient pas consentis. Ce qui semble attesté par des rapports d’expertise psychiatrique mettant en relief des syndromes post-traumatiques ». Me Huguet souligne, en outre, que « les témoignages concordants » des deux femmes « qui ne se connaissent pas, ne peuvent qu’interroger ».
À l’issue de sa garde à vue, mercredi, le médecin a été remis en liberté sans être davantage inquiété à ce stade. Mais les investigations se poursuivent.