Décès d’une salariée de La Dépêche de Tahiti : les peines de Marchesini et Auroy confirmées

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La cour d'appel de Papeete a rendu sa décision ce jeudi dans l'affaire du décès d'une salariée de La Dépêche de Tahiti en 2018. Les peines de l'ex-propriétaire du journal et de l'ancien cogérant de la société ont été confirmées.

Publié le 18/04/2024 à 9:40 - Mise à jour le 18/04/2024 à 9:43

La cour d'appel de Papeete a rendu sa décision ce jeudi dans l'affaire du décès d'une salariée de La Dépêche de Tahiti en 2018. Les peines de l'ex-propriétaire du journal et de l'ancien cogérant de la société ont été confirmées.

En janvier 2018, une salariée de l’imprimerie de La Dépêche de Tahiti avait été retrouvée inconsciente dans sa voiture. Elle n’avait pu être réanimée, malgré l’intervention des secours. En surpoids et du fait de son travail de nuit et physique, elle disposait d’un statut de surveillance médicale renforcée.

Pourtant, sa dernière visite à la médecine du travail remontait à 2015, 3 ans avant son décès. La raison : l’entreprise ne versait plus ses cotisations à l’organisme.

La cour d’appel de Papeete a rendu sa décision ce jeudi dans cette affaire. Les peines de Dominique Auroy, ancien propriétaire du quotidien, et de l’ex cogérant de la société, Pierre Marchesini ont été confirmées.

Dominique Auroy écope d’un an de prison avec sursis et d’une amende de 2 millions de Fcfp. Pierre Marchesini, de 400 000 Fcfp d’amende. Ils étaient poursuivis pour homicide involontaire.

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