Un poti marara avec 8 personnes à bord retrouvé

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Une histoire qui se termine bien. Mais le JRCC rappelle tout de même que des règles de sécurité sont à respecter.

Publié le 25/10/2022 à 20:14 - Mise à jour le 26/10/2022 à 10:24

Une histoire qui se termine bien. Mais le JRCC rappelle tout de même que des règles de sécurité sont à respecter.

Un poti marara de 9 mètres de long avec 8 personnes à bord dont 2 enfants, parti dans la nuit de lundi à mardi de Papeari n’est pas arrivé à destination, à Raiatea où il était attendu dans la matinée mardi.

Le JRCC a été alerté et a tenté de rentrer en contact radio avec les poti. Le GARDIAN des Forces Armées a été mobilisé pour recherches.

C’est un second poti marara qui a signalé par radio, au JRCC et au GARDIAN en vol, la présence du navire recherché. La radio du bateau était hors service. Il avançait à faible allure en raison de l’état de la mer et se dirigeait vers Huahine.

Les 8 personnes sont saines et sauves, le dispositif de recherche est immédiatement levé.

Le JRCC rappelle dans un communiqué, l’importance des règles de sécurité :

  • Déclarer sa partance auprès du JRCC pour les navigations entre les îles ou une traversée entre deux atolls. Cette procédure permet d’anticiper les recherches en cas d’inquiétude de la famille ; elle a déjà sauvé de nombreuses vies
  • Respecter le trajet déclaré
  • Disposer d’une embarcation équipée de moyens d’alerte et de secours (balise de détresse, radio VHF en état de fonctionnement, téléphone portable, fusée à parachute et feux à mains, réserve suffisante d’eau, gilets de sauvetage, etc.)
  • Bien préparer son navire en vérifiant l’état du moteur et le niveau de carburant
  • Vérifier la météo ainsi que les conditions de mer.

Par ailleurs, lorsqu’un navire n’est pas arrivé à sa destination comme prévu, les familles doivent donner l’alerte le plus rapidement possible en contactant immédiatement le JRCC par téléphone, au 16 (appel gratuit).
Tous les conseils de comportement sont à retrouver sur les sites du JRCC Tahiti, de la FEPSM et de la DPAM.

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