Accueilli par le Président du conseil d’administration de la SEML du Port de pêche de Papeete, Stéphane Perez, et son Directeur, Torea Thuret, le ministre a visité la zone constituant le marché d’intérêt territorial où est débarqué l’ensemble de la production hauturière polynésienne.
La première partie de la visite a porté sur l’aménagement de la zone, la circulation des produits ainsi que sur toute la chaîne de traitement des déchets, issus des activités des thoniers et des ateliers de mareyage. Le ministre a également fait le point sur les projets d’aménagement en cours et sur les investissements programmés par la Direction des ressources marines (DRM) dans les infrastructures nécessaires au bon fonctionnement de la filière.
La visite a également permis de rencontrer une partie de l’équipe du programme observateur, dirigée par Taiana Raoulx, et de prendre connaissance des programmes mis en œuvre et participant au maintien de l’éco-certification de la pêcherie.
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La deuxième partie de sa visite était consacrée à la rencontre avec les professionnels de la filière, armateurs et mareyeurs, avec qui il s’est entretenu pendant plus d’une heure. Plusieurs sujets ont été abordés, concernant la grande aire marine gérée Tainui ātea, le schéma directeur de la pêche hauturière et les nouvelles entrées en flotte de thoniers, la révision du statut du pêcheur et la formation des capitaines et des mécaniciens embarqués.
Le ministre avait invité le Président de la chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL), Thomas Moutame, à participer à cette réunion pour évoquer avec les professionnels le projet de transformer les déchets de poisson en engrais. En effet, le port traite annuellement 1700 tonnes de déchets de poissons qui devraient, dans un futur proche, profiter à l’agriculture.
Le ministre a pu exposer les grandes orientations envisagées pour la filière en matière d’économie bleue. Il a réaffirmé son soutien au secteur et la volonté du Gouvernement de s’engager dans une démarche d’exploitation responsable et durable, fondée sur les valeurs traditionnelles polynésiennes et en particulier la notion de rahui, faisant référence au discours du Président du Pays au sommet international de Brest (Brest Commitments for the Oceans) qui s’est tenu en février dernier.