C’est sous un soleil de plomb que Vateti Tevaearai, responsable des exploitations Van Cam, retrouve ses légumes après le déluge du week-end dernier. Des concombres et des courgettes noyées par les inondations : « Quand c’est jaune comme ça, c’est foutu, ça y est c’est pourri. On ne peut plus récolter pour faire la livraison. C’est de la perte ».
En temps normal, l’exploitation qui s’étend sur 45 hectares à la Presqu’île récolte 15 à 18 tonnes de légumes à cette époque de l’année. Après le passage de la pluie, 2 à 3 tonnes des récoltes sont perdues. Et comme chaque année, les agriculteurs s’y attendent et comptent sur le retour des beaux jours : « C’est tout le temps comme ça, quand il pleut, on subit des pertes de légumes ».
Pertes également du côté des pieds de Taina étendus sur plus de 2 hectares. Ici, on confectionne 200 à 300 paquets de bourgeons, mais la pluie ayant fait éclore les fleurs trop rapidement, elles ne peuvent être vendues en magasin. Pour compenser les pertes, Vateti a une astuce : elle fait des couronnes de fleurs qu’elle revend. De quoi compenser les pertes qui se chiffrent en millions…
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