Une pointure de la danse classique pour viser les étoiles

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Turid Revfeim a été danseuse soliste du ballet de Coblence et du ballet royal de Nouvelle-Zélande, puis chorégraphe et directrice de compagnie de danse. Cette danseuse d’exception propose des cours cette semaine à Papeete.

Publié le 25/05/2023 à 14:01 - Mise à jour le 26/05/2023 à 9:08

Turid Revfeim a été danseuse soliste du ballet de Coblence et du ballet royal de Nouvelle-Zélande, puis chorégraphe et directrice de compagnie de danse. Cette danseuse d’exception propose des cours cette semaine à Papeete.


Le menton, le regard, la pointe du pied… chaque détail compte en danse classique. Face à une quinzaine d’adolescentes fort disciplinées, Turid Revfeim corrige avec bienveillance les petits défauts. L’une des danseuses confie même qu’une semaine avec elle équivaut à trois semaines de cours habituels.

Ce partenariat entre l’Académie de danse Annie Fayn et la New Zealand School of Dance existe depuis 2005. Mais la fermeture des frontières l’avait mis entre parenthèses. Certaines danseuses voient donc une professeure étrangère pour la première fois, à l’invitation de leurs enseignantes habituelles.

« C’est une ouverture vers l’extérieur et on a des progrès techniques et une nouvelle dynamique dans le cours » se félicite Marion Fayn, l’une des professeures de l’Académie. « Cette pédagogie peut leur apporter beaucoup : elles intègrent plus vite les exercices et, à long terme, on s’aperçoit que nos élèves sont plus concentrées, plus déterminées et qu’elles ont aussi plus d’aisance à s’inscrire dans une forme d’excellence en dehors de Tahiti ».

Elles sont 44, de tous âges à partir de 9 ans, à s’être inscrites à ces masterclass. Sans oublier deux garçons, qui pourront suivre les pas de leurs aînés, Florian Teatiu à la New Zealand School of Dance ou Tehau Pitoëff en Avignon.

On pourrait penser qu’il y a un grand écart entre les petites écoles locales et la prestigieuse New Zealand School of dance, l’une des plus renommées au monde. Mais Turid Revfeim préfère jeter des ponts : elle assure que les meilleures danseuses locales peuvent être auditionnées en soumettant une vidéo. « On serait ravis qu’elles viennent en Nouvelle-Zélande » anticipe-t-elle. Avant de retourner à son cours, entièrement en anglais… sauf pour les pas de danse, toujours évoqués en français, avec un délicieux accent british.

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