Ils sont la relève des soirées animées et jouent pour perpétuer la pratique du ukulele : des élèves de primaire, collège et lycée ont été réunis autour d’un concours. Ces musiciens en herbe ont joué leurs premières notes très jeunes, soit de manière autodidacte, soit en classe musicale, ou au conservatoire artistique de Polynésie française.
Au-delà du concours avec des critères notés par un jury de spécialistes, certains de ces musiciens font leur première scène devant un public conquis.
Les candidats se sont présentés par groupe de trois. Sous les feux des projecteurs, les joueurs âgés de 6 à 13 ans pouvaient être accompagnés par un parent.
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« C’est aussi l’occasion pour lui de prendre ses marques dans la culture et transmettre ce savoir que j’ai reçu de mon père » confie Mirangi Mariterangi.
Les jeunes prodiges ont 3 minutes pour dévoiler leur talent. Ils sont notés sur une partie chantée puis sur une partie virtuose en solo. Avec ses camarades, Grégoire participe pour le plaisir de la musique : « Cela a été assez difficile de faire les premiers accords ».
Cette soirée de concours permet à tous les petits protégés de Tiheni Ena, leur professeure de ukulele, d’être mis en lumière, en dehors des salles de répétitions : « Il y a trois catégories : débutants, intermédiaires et avancés. J’ai été gâtée ce soir. Cela permet de valoriser et montrer ses capacités. C’est une belle soirée ».
La musique réunit différentes générations de jeunes musiciens, une fierté pour Tiheni Ena. L’artiste veut contribuer à ce que l’instrument résonne éternellement.