“Yes We Dance”, une célébration de la culture hip-hop au Parc Bougainville

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Cela faisait 10 ans que l’évènement n’avait pas eu lieu à Papeete. « Yes We Dance » a fait son grand retour, samedi, au Parc Bougainville. Les pratiquants de hip-hop, en particulier de breakdance, se sont réunis pour transmettre leur passion au plus grand nombre. La discipline s’est aujourd’hui professionnalisée et sera d’ailleurs inscrite au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024

Publié le 10/12/2023 à 10:55 - Mise à jour le 12/12/2023 à 11:16

Cela faisait 10 ans que l’évènement n’avait pas eu lieu à Papeete. « Yes We Dance » a fait son grand retour, samedi, au Parc Bougainville. Les pratiquants de hip-hop, en particulier de breakdance, se sont réunis pour transmettre leur passion au plus grand nombre. La discipline s’est aujourd’hui professionnalisée et sera d’ailleurs inscrite au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024

De la rue aux jeux olympiques, il n’y a qu’un pas. En un peu plus de 40 ans d’existence, le breakdance s’est répandu à travers le monde.  Au fenua, l’association « Yes We Dance » milite pour le faire mieux connaître, tout comme l’ensemble de la culture hip-hop.

« Il y a dix ans, on avait déjà organisé des ‘Yes We Dance’ en 2011, 2012 et 2013. A cette époque-là, le breakdance était très populaire, ici, auprès des jeunes. Ça c’est un peu perdu. Il y a d’autres styles de danses qui se sont créés. Nous, on a voulu remettre ça au goût du jour, car on n’a jamais lâché. C’est toujours notre passion », explique la présidente de l’association, Valentine Bluet.  

L’opération vise donc à susciter de nouvelles vocations. La discipline fera d’ailleurs son entrée aux Jeux Olympiques l’an prochain. Les danseurs qui s’exerçaient dans la rue, il y a quelques années, sont aujourd’hui des sportifs accomplis, comme le souligne Valentine Bluet : « Ça s’est beaucoup professionnalisé. On a de super danseurs ici. Mon ami Johan a ouvert son école. Juju est champion de France et a aussi ouvert son école. On a aussi les All In One qui sont aussi champions. Ça peut donner un but, aider à donner le meilleur de soi-même pour réussir dans la vie ». « J’ai commencé le hip-hop à 12 ans », confie de son côté Jean-Jacques Maihiti, Champion de France en 2017, « aujourd’hui, j’ai 31 ans, c’est devenu ‘lifestyle’ ».

Le graffeur Tropik’art se souvient, lui, de ses débuts, ici même au Parc Bougainville : « On venait les mercredis après-midi. Ça fait du bien de revenir ici, car c’est là que le graff a commencé. Aujourd’hui, le graffiti, la fresque murale, est de plus en plus accepté par la société ».

Né dans le quartier du Bronx à New-York, dans les années 70, le breakdance a vu s’affronter des générations de groupes rivaux lors de concours improvisés appelés battles. 40 ans plus tard, ces jeunes suivent la tendance, mais toujours dans une ambiance bon enfant.

« Aujourd’hui, le graffiti, la fresque murale, est de plus en plus accepté par la société« , constate avec satisfaction de graffeur Tropik’art. (Crédit: TNTV)

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