À partir d’un thème choisi, Terii Tau imagine et crée le grand costume de more. Cette année, il lui a fallu quatre semaines intenses pour réaliser cette œuvre d’art : coiffe, ceinture, plastron et accessoires, chaque élément est pensé avec minutie. Mais avant toute reproduction, le costume doit impérativement être validé par le comité.
« Il faut être capable d’expliquer à quoi correspond chaque détail, chaque matériau utilisé. Il faut répondre à toutes leurs questions. Si c’est validé, on peut commencer », explique le costumier.
Dans la troupe de Faanui, chaque danseur, musicien et choriste confectionne sa propre tenue. Terii se rend disponible tous les jours pour conseiller, guider et aider les membres du groupe. En période de Heiva, sa vie tourne entièrement autour des costumes.
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« C’est comme ça chaque année. Je suis disponible du lundi au dimanche, pour tous les membres de la troupe. Pendant cette période, je n’ai plus de vie. Tout va tourner autour des préparatifs du Heiva. J’aime ce que je fais et j’aime partager mon savoir auprès des plus jeunes », sourit-il.
Un travail d’orfèvre, une passion exigeante avec, peut-être, à la clé, les prix du plus beau costume. Mais pas question de dévoiler les détails. Terii garde le secret pour mieux surprendre le public le jour J.