La première journée a mis les poussins, benjamins et minimes sous les feux des projecteurs. Les plus jeunes se sont alignés dans une série de quinze minutes. A leurs cotés leurs parents ou leurs coachs, pour les aider à prendre les vagues.
A 6 ans, Kavai Pierson a la passion du surf dans les veines. Son père Steven Pierson, lui prodigue quelques conseils et l’oriente sur le choix des vagues: » j’essaie un maximum de le laisser en pleine autonomie, donc de revenir au fond tout seul, de piquer les vagues, de se placer… mais ça c’est très compliqué pour un enfant de cet âge là. Et je lui apprend, je lui explique comment faire. Et après par contre c’est moi qui l’aide à prendre les vagues, parce qu’il prend quelques vagues tout seul. Lorsqu’on est à Papenoo, c’est plus facile et lorsqu’on est ici, les vagues vont beaucoup plus vite, sont beaucoup plus creuses donc il a besoin que je l’aide pour partir sur certaines vagues. Si je le laisse tout seul, il va prendre une vague toutes les vingt minutes. »
Loin de l’esprit de compétition, ces graines de champion ont pris du plaisir à mettre en avant leurs qualités techniques. Avec des conditions idéales, les petits riders ont multiplié les manœuvres. L’essentiel étant de s’amuser.
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Ce championnat permet à la fédération tahitienne de déceler de nouvelles pépites et les préparer aux échéances internationales à l’instar de Michel Bourez qui participera aux JO de Tokyo.