Covid-19 : vers une levée des mesures sanitaires en métropole, sous deux conditions

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Les mesures sanitaires pourraient être levées mi-mars en métropole, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. Elles concerneraient notamment le port du masque et le pass vaccinal.

Publié le 17/02/2022 à 10:53 - Mise à jour le 17/02/2022 à 11:07

Les mesures sanitaires pourraient être levées mi-mars en métropole, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. Elles concerneraient notamment le port du masque et le pass vaccinal.

La levée des mesures sanitaires en métropole dépend toutefois de « deux critères indispensables », a précisé le ministre : le nombre d’hospitalisations et le taux d’incidence du Covid-19.

« Le choix de la mi-mars n’est pas un choix qui se fait au hasard, il repose sur le principe selon lequel plus aucun hôpital n’est obligé de déprogrammer des soins à cause du Covid, ce qui n’est pas encore le cas », a déclaré Olivier Véran, en marge d’un déplacement à Nice.

La levée des mesures « sous-entend que l’activité a repris un rythme de routine, et ça je l’ai estimé entre 1 000 et 2 000 patients Covid en réanimation, il serait inutile et excessif que je vous donne un chiffre à l’unité près », a-t-il précisé.

D’autre part, « il faut que le virus circule le moins possible. Or, le taux d’incidence se divise quasiment par deux chaque semaine, donc dans quatre semaines, s’il continue sur cette dynamique, on sera revenu à un taux extrêmement faible nous permettant de lever les dernières mesures sans prendre de risques de faire flamber l’épidémie », a ajouté le ministre de la Santé.

« Le dernier paramètre, c’est que nous avons fonctionné par paliers de 15 jours depuis plusieurs mois pour lever des mesures, c’est le temps nécessaire pour vérifier qu’il n’y a pas d’impact négatif de la levée des mesures de freinage », a aussi observé M. Véran.

« La mi-mars correspond à la croisée de ces trois paramètres: des hôpitaux en état de fonctionner normalement, un virus qui circule mais très faiblement, et suffisamment de recul par rapport au 28 février, date à laquelle on pourra enlever les masques là où il y a le pass, pour pouvoir ensuite supprimer le masque en intérieur, et supprimer le pass vaccinal avec la possibilité de le conserver dans certaines situations à risques », a résumé le ministre.

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