Après une enquête administrative et un signalement du ministère des sports, le gouvernement a d’ailleurs déposé une plainte le mois dernier auprès du procureur de la République pour mise en danger d’autrui ainsi que faux et usage de faux. Autant d’accusations que balaie d’un revers de manche Bruno Sanchez. Sur la sécurité d’abord : « On a commis aucune erreur en pratiquant l’escrime aussi bien à l’entraînement qu’en compétition. Nous ne sommes pas fous. On a tous un passé escrime dans notre fédération et on ne prend aucun risque ».
Bruno Sanchez dit faire les frais de l’ancien cadre technique de la fédération, aujourd’hui à la tête d’une fédération concurrente : « Avant, il était vice-président, après, il a pris un statut de salarié employé, et c’est à l’issue de son renvoi que les histoires ont commencé : les récriminations qu’il a faites auprès de diverses sociétés etc. C’est juste la revanche d’un ancien salarié en fait » poursuit Bruno Sanchez.
Au vu de ces griefs, le ministère des sports préconise toutefois de retirer l’agrément dont bénéficie la Fédération polynésienne d’escrime. La décision, qui pourrait intervenir d’ici peu, appartient au président du Pays. Reste également à savoir les suites que le parquet donnera à la plainte au pénal. Pour l’heure, le président de la Fédération polynésienne d’escrime n’a en tous les cas pas été auditionné.
Contacté par TNTV, le directeur de la jeunesse et des sports, Anthony Pheu, indique au vu des « éléments objectifs à sa disposition », maintenir sa position dans l’attente des suites de la plainte au pénal déposée par le gouvernement.