Judo : un nouveau format open aux championnats de Polynésie

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Le judo a fait son grand retour samedi dans la salle Louis Babo Aitamai de Pirae. Près de 220 combattants se sont alignés aux championnats de Polynésie individuel et open. De nouvelles formules de compétition ont permis aux athlètes de croiser d’autres adversaires.

Publié le 06/06/2021 à 17:20 - Mise à jour le 06/06/2021 à 17:20

Le judo a fait son grand retour samedi dans la salle Louis Babo Aitamai de Pirae. Près de 220 combattants se sont alignés aux championnats de Polynésie individuel et open. De nouvelles formules de compétition ont permis aux athlètes de croiser d’autres adversaires.

Après plus d’un an sans compétition, le judo polynésien revit sur les tatamis de Fautau’a. En première partie de journée, les plus jeunes étaient à l’affut d’un titre de champion de Polynésie dans leurs catégories de poids respectives.

« Les catégories benjamins et minimes sont toujours les catégories les plus fournies. Que ce soient garçons ou filles d’ailleurs, ce qui est bien parce que le judo féminin est important également, indique Stéphane Gustin, le président de la Fédération polynésienne de judo. C’est une grosse journée et on est contents parce que les gens ont répondu à l’appel. Le judo se porte bien. »

L’après-midi, place à l’open : des combats toutes catégories. Un nouveau format qui mélange les filles et les garçons, ainsi que les catégories de poids. « On a créé un algorithme qui nous a permis de créer des catégories, explique Stéphane Gustin. Du coup on se retrouve avec des combats très intéressants qui nous emmènent à beaucoup plus de confrontations que d’habitude. »

Les combats s’enchaînent et les stratégies aussi. Dans cette nouvelle formule, les combattants doivent adopter un plan bien précis selon le poids de leur adversaire et donc sa puissance.

« Pour les légers, je vais faire plus de balayettes parce que c’est plus facile de les soulever. Et pour les lourds, c’est plus de techniques en tournant le dos et des fois en se mettant à genoux pour avoir plus de puissance », confie Jules Vougues, champion de Polynésie minimes en -52 kg.

« Quand il est plus léger, je peux le faire partir sur l’arrière facilement, et quand il est plus lourd, il faut d’abord que je le déséquilibre avant de pouvoir le faire chuter, précise à son tour Sohane Jacquette, championne de Polynésie minimes en -66 kg. Quand tu te mets contre un garçon, ça te motive parce que souvent ils disent qu’ils sont plus forts que les filles, du coup ça te motive plus à gagner. »

Les garçons n’ont donc qu’à bien se tenir face à nos combattantes. En attendant, la journée s’est déroulée de la plus belle manière grâce à cette configuration innovante. En tout, 200 combats se sont enchaînés.

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