JO : Billy Besson est diminué

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Publié le 10/08/2016 à 11:53 - Mise à jour le 24/06/2019 à 16:13

C’est un Billy Besson en grande difficulté qui participe aux Jeux olympiques à Rio. La compétition a démarré, mercredi, et c’est un champion affaibli par son mal de dos qui apparaît.  » Il s’est fait mal à l’entraînement il y a quelques semaines, le bateau a piqué, a heurté une bouée, il s’est fait très mal au dos et ça l’handicape beaucoup parce que, comme on le voit, le dos est très sollicité », nous confie Didier Arnould, son ami que l’équipe de Tahiti Nui Television a rencontré à l’heure de la course. C’est donc dans des conditions difficiles que le Polynésien entame sa course. D’autant plus qu’il s’est fait voler ses combinaisons et tout son équipement de voile.
 
Un handicap physique qui ne démoralise pas pour autant le quadruple champion du monde de voile. Mercredi, il a enchainé deux manches. Il est arrivé respectivement 7e et 19e contre 20 participants. Deux manches pas très bonnes mais rien n’est joué. Il lui reste huit manches pour savoir si son équipe est qualifiée pour la finale.  » Je connais Billy, je sais que c’est un battant, il connait très bien son job, j’ai confiance en lui et je pense qu’il va revenir dans le match, assez rapidement », rassure son ami Didier.
 
L’amitié entre Didier et Billy date de 20 ans déjà. Didier a vu Billy évoluer dans cette discipline.  Enfant des eaux, Billy est né à Tahiti et a grandi sur un bateau avec un père et un grand père, tous deux voileux. L’eau c’est son élément. Il fait de l’optimiste, devient champion de Polynésie, avant de devenir champion du monde en hobbie cat à 17 ans seulement.
 
Billy Besson est décrit comme un homme de 35 ans déterminé, un moral d’acier. Pour preuve, il a quitté la Polynésie il y a une dizaine d’années pour se donner l’opportunité de faire un sport à haut niveau. « Malheureusement en Polynésie si on veut intégrer un sport à haut niveau il faut partir et il a eu raison il y a une quinzaine d’années de partir et d’intégrer l’équipe de France, ça a été dur, très dur pour lui, il n’a pas été beaucoup suivi, beaucoup aidé à part par ses parents et le club. Ca demande beaucoup de sacrifices, des entrainements tous les jours, c’est énorme ce qu’il fait actuellement. S’il est quatre fois champion du monde ce n’est pas pour rien, c’est qu’il a le niveau olympique, c’est qu’il peut gagner la médaille d’or ».

Pour le moment il est 15ème au classement général, il faudrait qu’il passe à la 10e place avant dimanche, évidemment si son état de santé le permet.
 

Rédaction Web avec Sophie Guébel

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