JO-2024 : Tahiti fait la course en tête pour le surf

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L'île de Tahiti est favorite pour devenir le théâtre des épreuves de surf aux Jeux olympiques de Paris-2024, même si la partie n'est pas définitivement jouée, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP.

Publié le 29/11/2019 à 9:22 - Mise à jour le 02/12/2019 à 9:26

L'île de Tahiti est favorite pour devenir le théâtre des épreuves de surf aux Jeux olympiques de Paris-2024, même si la partie n'est pas définitivement jouée, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP.

Le sujet pourrait être évoqué par le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris-2024 lors de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), à Lausanne (3-5 décembre), ont indiqué ces sources proches du dossier.

« A ce stade, nous démentons cette information », a indiqué à l’AFP le Cojo.

« Si le CIO valide le projet, le choix de Tahiti pourrait être adopté lors du prochain conseil d’administration du Cojo, le 12 décembre », a cependant indiqué l’une des sources proches du dossier.

Quatre autres sites sont candidats pour accueillir les 48 surfeurs et surfeuses qui disputeront les épreuves de shortboard en 2024, dont trois dans le sud-ouest (Biarritz, Lacanau et Hossegor-Seignosse-Capbreton) et un en Bretagne (La Torche).

Mais Tahiti cumulerait les avantages, notamment grâce à sa vague mythique, Teahupoo, « un argument massue », selon l’une des sources.

Aux yeux des parties prenantes, « la certitude d’avoir des vagues en août est plus grande là-bas », explique un autre interlocuteur, qui souligne, en outre, que l’Etat voit d’un bon œil l’organisation d’une épreuve en outre-mer, « pour que les Jeux soient ceux de toute la France », et que la ville de Paris ne s’y oppose pas.

« Rien n’est décidé »

Reste à convaincre le CIO, dont le patron, Thomas Bach, a affirmé préférer, entre « deux candidatures ou plus, d’un même niveau sportif », « l’option qui est proche du centre des Jeux ».

Les autres candidats, dont certains s’attendent effectivement à une décision avant la fin de l’année, ne s’avouent pas vaincus. « Le Cojo nous assure que rien n’est décidé. On continue de travailler. D’ailleurs il y a encore des réunions techniques prévues ces prochains jours pour les sites, sur les empreintes carbone » par exemple, souligne l’adjoint à la mairie de Biarritz délégué au surf et aux sports de glisse, Laurent Ortiz.

Le patron du Cojo, Tony Estanguet, se trouvait à Biarritz vendredi, pour y présenter les mesures de Paris-2024 pour lutter contre la sédentarité et inciter les Français à pratiquer plus d’activité physique.

Des incertitudes ont aussi vu le jour sur la tenue des épreuves de VTT sur la colline d’Elancourt (Yvelines), un site défendu par des élus des Yvelines, de la région Ile-de-France, et le patron de l’Union cycliste internationale (UCI) David Lappartient, mais qui soulève des questions environnementales, des arbres devant être abattus pour aménager la piste. De plus, l’héritage laissé après les Jeux sur place ne convainc pas toutes les parties prenantes, ont indiqué les sources à l’AFP.

« On va leur laisser du temps et leur demander de revoir le dossier », a expliqué l’un de ces acteurs.

La carte définitive des sites de Paris-2024, dont la plupart sont décidés, devrait être arrêtée fin 2020.

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