Quels sont les objectifs de votre mission en Polynésie ?
« On a profité du Festival des îles pour effectuer deux missions essentielles. La première est de venir échanger sur le développement du football avec les élus de la fédération tahitienne, mais également les acteurs locaux puisque la Polynésie est un territoire français. Et la deuxième raison était aussi d’introduire un collègue, Nicolas Bourdin, qui va être un lien permanent entre la fédération française de football et les ligues d’outre-mer en général, mais également toutes les fédérations des territoires, comme celui de la Polynésie. »
Quelles perspectives pour le football tahitien ?
« Les perspectives d’un diagnostic tout d’abord pour voir quel est l’état des lieux du football en Polynésie et la mise en place de schémas qui concernent le fait de faire jouer plus de monde au football, c’est le premier point. Le deuxième point, c’est de détecter les jeunes talents et le troisième point qui est très important et structurant, c’est la formation d’éducateurs qui cimentent toute l’activité du football. »
Vous avez pu suivre le Festival des îles qui s’est tenu la semaine dernière. Que pensez-vous du niveau de nos joueurs de football ?
« Le niveau est hétérogène puisqu’on est sur des territoires qui ne sont pas forcément pourvus de la même densité de population. Mais il faut remarquer qu’en futsal, la pratique est de très bon niveau. On a vu l’équipe de Rapa faire des matchs très fantastiques. On a vu également un football féminin qui est en progrès sensible. Donc globalement on peut dire que tout ce que l’on voit aujourd’hui est porteur d’espoir. Il y a un vrai potentiel, pas seulement à Tahiti mais également dans les îles. La difficulté, bien évidemment, c’est l’éloignement de tous les clubs qui travaillent dans les archipels. »
C’est ce qui fait défaut au football tahitien ?
« Oui, aujourd’hui on sent qu’à Tahiti le football est bien implanté, bien ancré. Il y a des clubs qui servent de locomotive, comme Vénus par exemple, mais il y en a d’autres qui s’orientent vers une politique de jeunes. Donc de ce point de vue-là à Tahiti, on est proche de l’activité de la métropole. Par contre, c’est vrai que sur les archipels on sent qu’il y a beaucoup de vitalité, beaucoup de jeunesse, beaucoup d’envie de jouer, mais la structuration de la pratique doit être encore améliorée. »
Les U20 partent en Pologne pour la Coupe du monde fin mai. Comment nos joueurs amateurs peuvent-ils rivaliser avec des joueurs professionnels ?
« Déjà c’est fantastique de pouvoir se qualifier pour une telle compétition, comme la Nouvelle-Calédonie l’avait fait pour le championnat du monde des U18. Nous on regarde cela avec beaucoup d’admiration de la France. C’est vrai que ce sera difficile pour eux et souvent les premiers matchs sont assez compliqués parce qu’il y a beaucoup d’appréhension, beaucoup de complexes. Et souvent dans ce genre de compétition, on finit par de bons matchs parce qu’on finit par se libérer. Et en tout cas, les matchs qui seront effectués par ces garçons-là leur serviront d’expérience à l’avenir. »
Comment peut-on faire pour que le football polynésien ne soit plus un outil social ?
« Ça restera toujours un outil social parce que ça restera un outil d’intégration, de cohésion, il faut que ça reste cela. Par contre, c’est vrai qu’il faut avoir de l’ambition, et c’est vrai que tout doit être tourné pour nous vers le football des jeunes. C’est un travail à long terme qui commence par le fait de structurer les clubs, d’accueillir les enfants, de les faire jouer aussi dans le monde scolaire et puis de structurer nos clubs avec des gens qui sont certes bénévoles mais qui aussi sont très compétents. Et c’est pour ça que ça passe par la formation, parce que la formation des jeunes sportifs passe par des gens compétents. »
« On a profité du Festival des îles pour effectuer deux missions essentielles. La première est de venir échanger sur le développement du football avec les élus de la fédération tahitienne, mais également les acteurs locaux puisque la Polynésie est un territoire français. Et la deuxième raison était aussi d’introduire un collègue, Nicolas Bourdin, qui va être un lien permanent entre la fédération française de football et les ligues d’outre-mer en général, mais également toutes les fédérations des territoires, comme celui de la Polynésie. »
Quelles perspectives pour le football tahitien ?
« Les perspectives d’un diagnostic tout d’abord pour voir quel est l’état des lieux du football en Polynésie et la mise en place de schémas qui concernent le fait de faire jouer plus de monde au football, c’est le premier point. Le deuxième point, c’est de détecter les jeunes talents et le troisième point qui est très important et structurant, c’est la formation d’éducateurs qui cimentent toute l’activité du football. »
Vous avez pu suivre le Festival des îles qui s’est tenu la semaine dernière. Que pensez-vous du niveau de nos joueurs de football ?
« Le niveau est hétérogène puisqu’on est sur des territoires qui ne sont pas forcément pourvus de la même densité de population. Mais il faut remarquer qu’en futsal, la pratique est de très bon niveau. On a vu l’équipe de Rapa faire des matchs très fantastiques. On a vu également un football féminin qui est en progrès sensible. Donc globalement on peut dire que tout ce que l’on voit aujourd’hui est porteur d’espoir. Il y a un vrai potentiel, pas seulement à Tahiti mais également dans les îles. La difficulté, bien évidemment, c’est l’éloignement de tous les clubs qui travaillent dans les archipels. »
C’est ce qui fait défaut au football tahitien ?
« Oui, aujourd’hui on sent qu’à Tahiti le football est bien implanté, bien ancré. Il y a des clubs qui servent de locomotive, comme Vénus par exemple, mais il y en a d’autres qui s’orientent vers une politique de jeunes. Donc de ce point de vue-là à Tahiti, on est proche de l’activité de la métropole. Par contre, c’est vrai que sur les archipels on sent qu’il y a beaucoup de vitalité, beaucoup de jeunesse, beaucoup d’envie de jouer, mais la structuration de la pratique doit être encore améliorée. »
Les U20 partent en Pologne pour la Coupe du monde fin mai. Comment nos joueurs amateurs peuvent-ils rivaliser avec des joueurs professionnels ?
« Déjà c’est fantastique de pouvoir se qualifier pour une telle compétition, comme la Nouvelle-Calédonie l’avait fait pour le championnat du monde des U18. Nous on regarde cela avec beaucoup d’admiration de la France. C’est vrai que ce sera difficile pour eux et souvent les premiers matchs sont assez compliqués parce qu’il y a beaucoup d’appréhension, beaucoup de complexes. Et souvent dans ce genre de compétition, on finit par de bons matchs parce qu’on finit par se libérer. Et en tout cas, les matchs qui seront effectués par ces garçons-là leur serviront d’expérience à l’avenir. »
Comment peut-on faire pour que le football polynésien ne soit plus un outil social ?
« Ça restera toujours un outil social parce que ça restera un outil d’intégration, de cohésion, il faut que ça reste cela. Par contre, c’est vrai qu’il faut avoir de l’ambition, et c’est vrai que tout doit être tourné pour nous vers le football des jeunes. C’est un travail à long terme qui commence par le fait de structurer les clubs, d’accueillir les enfants, de les faire jouer aussi dans le monde scolaire et puis de structurer nos clubs avec des gens qui sont certes bénévoles mais qui aussi sont très compétents. Et c’est pour ça que ça passe par la formation, parce que la formation des jeunes sportifs passe par des gens compétents. »
Rédaction web avec Sophie Guébel