Selon le syndicaliste, 90% des salariés ont suivi le mouvement. Mais la grève n’a pas empêché les stations d’ouvrir. Elles fonctionnent en sous effectif, notamment grâce à l’embauche de CAE mis à des postes sans tuteur, ce que dénoncent les grévistes : « Ils n’ont pas le droit de servir seuls (…) Ils doivent normalement être accompagnés d’un titulaire », explique Rodolphe Puhetini, autre délégué syndical
Ces stations sont gérées par Atea, filiale de Total, depuis 3 ans. Et c’est la première fois que les salariés se mettent en grève.
Le préavis a été déposé vendredi. Les négociations ont démarré mardi et se poursuivent. « On reste calme jusqu’à la fin (…) On appelle la direction à négocier pour vite sortir de cette crise. »
Contactée, la direction n’a pas souhaité répondre à nos questions.