> La prématurité, une épreuve pour les parents aussi
Pour soutenir les familles, une association s’est montée il y a deux ans : Les Prémas de Polynésie. Noelanie Taeae est une des fondatrices. Elle est maman d’un grand prématuré. « J’ai vécu aussi cette détresse. C’est une phase difficile de notre vie. On s’est très vite sentis seuls. (…) On est là pour les épauler, les écouter, partager avec eux ».
L’association aide aussi les parents des îles pour qui l’épreuve et l’éloignement sont encore plus difficiles. Les Prémas de Polynésie lancent régulièrement des appels aux dons en matériel, vêtements… « Nos enfants sont prémas donc ils sont nés entre 500g et au-delà de 2kg. Ce n’est pas évident de trouver des petits vêtements. Ça a un coût. On a des bénévoles, des partenaires, des sponsors qui nous aident à pouvoir récolter et distribuer ».
> Les fêtes de fin d’année en néonat’
Les raisons de la prématurité sont diverses et pas toujours connues : l’âge, un souci de santé, de la tension peuvent mener une femme à accoucher avant terme. Les bébés sont ensuite suivis parfois pendant plusieurs années. Dans le cas des grands prématurés, les enfants peuvent être suivis jusqu’à leur 8 ans. Même si les conséquences de la prématurité ne sont pas toujours visibles, les enfants peuvent avoir des retards de langage, des apprentissages, de la lecture, de l’écriture.
Si vous souhaitez aider, l’association des Prémas de Polynésie organise en ce moment une collecte de vêtements et linges divers de petite taille.