Vidéo – Les Océania de Lutte sous la menace de la dengue 2

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Publié le 07/03/2017 à 13:35 - Mise à jour le 07/03/2017 à 13:35

43 cas de dengue de type 1 en deux semaines et trois cas de dengue de type 2 signalés chez des joueurs de football récemment, depuis le début de l’année, les autorités sanitaires sortent les grands moyens pour alerter sur les risques liés à la dengue. Ces sportifs venus du Pacifique pour le championnat Océania de Lutte sont prévenus, ils doivent se prémunir à tout prix.

Des mesures de contrôle sont donc obligatoires avant l’arrivée des joueurs, contrôles auxquels se sont pliés les lutteurs de l’équipe de Palau. « Une des premières choses que nous avons faites, c’est de prendre la température de nos lutteurs afin de voir si il n’y avait pas de signes de fièvre, et de leur faire subir un examen médical. Nous prenons très au sérieux la dengue, car c’est une maladie grave. » nous affirme le coach de Palau.

Propos appuyés par Bruno Cojan, médecin conseil auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports. « J’ai donné aux athlètes des recommandations toutes simples, pour ne pas échanger nos épidémies. A savoir, que  nous sommes, en Polynésie française atteint de la dengue de type 1 et les athlètes venus du Pacifique peuvent être atteint de la dengue 2. »

Que faire alors pour éviter les échanges de dengue ? « Tout d’abord, s’appliquer du spray trois fois par jour, et dès qu’un athlète ressent un début de fièvre, que le coach nous prévienne afin que l’on prenne les mesures nécessaires. »

Mais selon nos informations, plusieurs délégations ne se seraient toujours pas prémunies de spray. La fédération Tahitienne de lutte, elle, n’a pas non plus prévu de budget pour fournir les joueurs.

Pour Jasmine Richmond, directrice de l’Institut de la Jeunesse et des Sports, « Normalement c’est à la fédération de fournir les sprays, c’est ce qui s’est passé lors des matchs qualificatifs pour le mondial U17 de football. Ce n’est pas du ressort de l’IJSPF de fournir cela. Ce matin les services de l’hygiène sont passés pour pulvériser des produits, mais pour le reste, cela ne fait pas partie de notre mission. »

Toujours est-il que chaque délégation doit prévenir au plus vite la direction de la santé si il y a une suspicion de dengue chez un joueur. Dès lors, les mesures nécessaires seront prises. 

Martine Giard, de la direction de la Santé, fait le point sur la dengue

Il faut savoir que lors des éliminatoires pour le mondial des U17, trois cas de dengue de type 2 ont été relevés chez les joueurs du Vanuatu.  Selon Marine Giard, de la direction de la Santé, « jusqu’à preuve du contraire nous avons réussi à les contenir, cependant, il est trop tôt pour le dire, il faut en général attendre un mois pour être certain qu’il n’y ait pas de cas secondaire. »

Objectif de la direction de la santé, repousser l’arrivée de la dengue de type 2 jusqu’à la saison fraîche.  Des flyers d’informations doivent être distribués dans les avions en liaison directe avec des pays touchés par la dengue de type 2.

Beaucoup d’autres manifestations sportives sont prévues en Polynésie cette année. La prochaine à lieu en mai, lors des championnats scolaires de Beach-volley. Le danger que fait planer la dengue de type 2 est donc loin d’être écarté.
 

Rédaction Web avec Sophie Guébel et Juliano Tautu

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