Vidéo – La foi: une valeur actuelle

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Publié le 09/05/2018 à 11:45 - Mise à jour le 09/05/2018 à 11:45

En ce jour de l’ascension, de nombreux fidèles sont au rendez-vous pour une messe célébrée par le Père Christophe. 40 jours après Pâques, l’ascension célèbre l’élévation de jésus au ciel. Parmi les fidèles, beaucoup de personnes âgées. Alors les jeunes désertent-ils les bancs de l’église ?

Yann Wanson se rend chaque dimanche à l’église accompagné de ses quatre enfants. La foi, il l’a chevillé au corps. « Emmener mes enfants fait partie de la transmission de la foi. C’est un trésor, et c’est quelque chose qui se vit et de préférence en communauté puisque un chrétien, c’est quelqu’un qui vit en communauté et cette communauté, il est important de la rejoindre chaque semaine pour vivre notre foi ensemble ».

Pour Brieuc, son fils âgé de 14 ans, sa présence à l’église était importante. « Je vais à l’église tous les dimanches, car c’est ma vie chrétienne d’autant que j’ai fait ma confirmation. La religion m’apporte un idéal de vie et c’est comme un chemin à suivre. »

Un chemin que beaucoup de jeunes suivent en prenant exemple sur la pratique de leurs parents. Hirohiti, 16 ans,  est fier d’avoir reçu sa confirmation hier mais surtout de suivre l’exemple de son père : « C’était une belle cérémonie et c’était important pour moi de la faire car je crois en Dieu qui m’apporte de l’amour. Je vais à l’église depuis que je suis enfant avec mon père. »
 
Selon Père Christophe, s’il arrive que des jeunes quittent l’église, ils ne sont pas fermés à l’idée de pouvoir y revenir. « Il faut comprendre qu’il y a un temps dans la vie où l’église n’est pas notre préoccupation. Ce n’est qu’après, quand on commence à faire face aux épreuves, comme la mort de proches que se pose la question de quelque chose d’au delà ».
Quant à la question de comment faire revenir les jeunes au sein de l’église, « c’est le boulot du bon dieu. On voit beaucoup de jeunes qui vers l’âge de 30, 35 ans qui reviennent généralement sur les bancs de l’Eglise, pour le sacrement du mariage, par exemple, ou encore après avoir traversé une difficile épreuve ».

Pour l’homme d’église, « Ce qui est semé est semé, il faut juste être patient. »
 

Rédaction web avec Sophie Guébel et Esther Parau-Cordette

 
 

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