Gilda Vaiho, représentante Tahoeraa, s’est émue de cette situation et s’est rendue sur place pour écouter les doléances des parents d’élèves et les témoignages. Ceux-ci sont édifiants. « Les bus partent de Tautira et donc traversent la presqu’île, ce qui fait qu’à Taravao, ils sont déjà surchargés, et arrivés à Teva I Uta où il n’a pas de bus scolaire, ils sont pleins à craquer » témoigne un parent.
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Certains parlent de bus roulant portes ouvertes à cause de la foule à l’intérieur, s’agglutinant debout dans le couloir et gênant la fermeture des portes.
D’autres soulignent les levers plus que matinaux pour les étudiants ou jeunes enfants qui ont à peine le temps de déjeuner, ou parfois pas du tout, pour ne pas rater le bus. D’autres évoquent des retards, comme la semaine dernière ou des élèves de Hitiaa sont arrivés le jour de la rentrée bien après l’heure au lycée de Taravao.
Si beaucoup se focalisent sur les transports scolaires, certains rappellent que pour les usagers qui se rendent tous les matins en ville à toute heure de la journée, le problème du bus est récurrent. « Les conditions sont les mêmes pour ceux qui se rendent en ville le matin (bus de 3h30, 4h00, 4h30, 5h30 voir 6h, 8h00). Et pour le retour Papeete, côte Ouest en milieu de journée jusqu’en fin de journée c’est la même chose ».
Les transports en commun, qu’ils soient scolaires ou non, restent un problème à Tahiti. De plus en plus d’usagers se mobilisent pour pointer du doigt ses lacunes et espérer que le gouvernement prenne le problème à bras le corps.