Parmi les points importants, la création d’un réseau de périnatalité : « C’est quelque chose qui existe partout en France et en Outre-mer, et qu’on n’a pas encore ici. C’est très intéressant puisque cela permet vraiment de créer des liens entre les différents acteurs de la périnatalité et aussi, entre les usagers. Donc cela permet d’axer sur la formation, de connaître les besoins des populations, et de coordonner tout ça, toujours dans l’objectif d’accompagner au mieux les familles et de diminuer leurs difficultés » explique Sandrine Maurice, sage-femme et présidente de l’association Naître en Polynésie.
Autre problématique rencontrée en Polynésie, celui du logement. S’il existe des structures d’accueil à Tahiti, elles sont souvent surchargées. Il est alors difficile pour les femmes des îles éloignées, de se trouver un logement convenable, à prix abordable : « L’association a aussi créé un réseau de personnes qui, par solidarité, ont bien voulu prêter un logement pour ces familles, quand vraiment, il n’y a pas d’hébergement CPS possible, ni familial, ni amical » déclare Sandrine Maurice.
Des stands d’information et des ateliers ont rythmé toute la journée de samedi.
« C’est un joli moment de détente, un voyage avec plein de sons différents. On se sent relaxé, on a encore envie de dormir et on commence une belle journée. Bébé est bien relaxé, il a continué de dormir. Je suis venue, il était déjà en train de dormir, mais les sons l’ont bien apaisé, ses membres se sont détendus et je pense que maman et bébé ont passé un bon moment de plaisir » nous dit une maman qui a participé avec son bébé à un atelier de relaxation sonore.
Il y avait également des stands d’information sur le « projet de naissance » : « Un projet de naissance, c’est une réflexion que l’on a au début de la grossesse, pour savoir ce que l’on souhaite avoir pendant l’accouchement : est-ce qu’on souhaite avoir une position particulière, un accompagnement particulier, qu’est-ce qu’on redoute, qu’est-ce qu’on a pas envie… pour pouvoir y penser, le mettre par écrit pourquoi pas, et en discuter avec l’équipe qui va nous recevoir pendant l’accouchement » explique Sandrine Maurice.
L’association souhaiterait que soit créée une maison de naissance pour les femmes qui aimeraient un accouchement physiologique : un enfantement avec le moins d’interventions possibles, tout en étant accompagnée par la même sage-femme pendant la grossesse et à l’accouchement.