La DGEN insiste aussi sur le respect de l’autre. Derrière leur ordinateur, certains se lâchent. Les fake news, propos haineux, injurieux, voire diffamatoires sont courants. Et les internautes oublient souvent qu’ils tombent sous le coup de la loi. L’année dernière, une dizaine de procédures de ce type s’est terminée au palais de justice.
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« Auparavant, on avait des dossiers en diffamation contre les médias, on pouvait déposer des plaintes pour diffamation dans un article de presse, aujourd’hui la nouveauté, c’est que n’importe quel particulier peut tenir des propos diffamatoires, et à ce moment-là, on essaie d’engager des procédures contre des personnes qui tiennent de tels propos sur les réseaux sociaux. » explique Me Christophe Rousseau-Wiart, avocat au barreau de Papeete
Et ça peut coûter cher. L’atteinte à la vie privée est passible d’un an de prison ferme et de près de 6 millions d’amende. A la barre du tribunal, les contrevenants tombent de haut. « Je pense qu’ils ne s’attendent pas à ce que cela aille aussi loin. Ils ne se rendent pas compte que leurs commentaires puissent être sanctionnés par un tribunal. »
Mais avec seulement une dizaine de plaintes l’année dernière pour 280 000 habitants, la Polynésie ferait figure de bon élève. « On a moins de poursuites judiciaires, ce qui laisserait à penser que l’on n’est pas plus méchant ou plus malveillant en Polynésie française sur les réseaux sociaux. » estime Karl Tefaatau,