Tere Faaati ou le voyage dans le temps

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Publié le 27/01/2017 à 15:04 - Mise à jour le 27/01/2017 à 15:04

Cinq trucks pour 160 participants dont une douzaine de touristes, à bord la musique polynésienne bat son plein. Le tour de l’île 2017 compte sept étapes en commençant par la côte ouest avec un nouvel et premier arrêt, celui du musée de Tahiti et des îles, à Punaauia.

« Douzième édition du tour de l’île, mais cette fois avec de nouvelles visites, sur des sites que la population connaît bien, mais qu’il est intéressant de redécouvrir. », précise Lionel Teihotu en charge des évènements Tahiti Tourisme.

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Ce matin, une plongée dans la culture polynésienne était au menu du premier arrêt. « Nous sommes des privilégiés, car la direction du Musée de Tahiti et des Îles a accepté de nous faire une visite privée de l’exposition Tiki, avec une petite collation en prime ».

Au menu, après le plat de résistance culturel, un peu de sport histoire de digérer. Les visiteurs étaient attendus sur le spot de Taharu’u à Papara, où quatre champions du monde de surf, de paddle, de kneeboard et de longboard, dont Hira Teriinatoofa et Michel Dumont ont pris le temps de rencontrer les visiteurs et de faire une démonstration de leurs talents, malgré le peu de vagues.

Ensuite, direction le marché de Taravao, pour admirer le travail des artisanes, et le site de Vaihi à Faaone, où un peu de marche attendait les participants.

Bien entendu, un tour de l’île sans ma’a tahiti cela n’existe pas. Après s’être bien rempli l’estomac de mets locaux et produits du terroir, les visiteurs ont pu apprécier un peu de fraîcheur et d’embruns au Trou du Souffleur où une animation musicale les accompagnait dans leur contemplation de l’océan. Puis, le tombeau du Roi à Arue sonnera la fin du voyage.
 
Mais le tere faaati, n’est pas qu’une simple promenade. Elle renoue avec les traditions, à l’époque où les voitures ne pullulaient pas comme de nos jours. « Avec ce tour de l’île, on retrouve les traditions où les familles allaient souhaiter la bonne année aux parents qui se trouvaient au bout de l’île. Dans le passé, c’était le truck qui servait de liaison, vu que des voitures, il n’y en avait pas beaucoup. » explique Lionel Teihotu.

Pour l’an prochain, les organisateurs du tere faaati, souhaitent enrichir  l’évènement en proposant notamment aux participants des activités nautiques.
 

Rédaction Web avec Thierry Teamo 

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