Retour (presque) à la case départ pour le projet Tahiti Mahana beach. Un contrat définitif
devait être signé au plus tard le 30 juin dernier avec le Groupement Recas Global Ltd/ China Railway International / R&F Properties. Mais le fonds de garantie n’a pu être apporté et rien n’a été signé.
« Nous sommes déçus que le candidat retenu ait été défaillant. C’est toujours un moment désagréable. Nous avons espéré, nous avons prolongé les conditions pour qu’ils puissent répondre aux exigences. Je vous rappelle c’était nous garantir qu’il y ait un pacte d’actionnaires suffisamment solide pour réaliser ces travaux et une caution qui était l’élément essentiel qui prouvait leur fiabilité économique et financière. Ça n’a pas été le cas. Évidemment il valait mieux s’arrêter. Aujourd’hui c’est un enseignement qu’on tire : on a eu raison d’être prudents. Ils auraient été incapables de faire le projet », a déclaré le ministre de l’Aménagement Albert Solia.
Les négociations vont donc reprendre, comme l’a annoncé le ministre : « Aujourd’hui nous pouvons repartir libérés de cette contrainte puisque l’appel à manifestation d’intérêt a été déclaré hier soir par le conseil d’administration, définitivement arrêté et qui nous permet de repartir dans des négociations avec des investisseurs qui se sont manifestés ». Ces investisseurs devraient se faire connaître prochainement.
Le projet a été revu. Le projet sélectionné en 2014, celui du Group 70 International portait sur au moins 3 000 chambres d’hôtel pour un investissement de 250 milliards de Fcfp. Finalement, l’investissement a été revu à la baisse, à 100 milliards de Fcfp pour moins de
2 000 chambres.
Rédaction web avec Esther Parau Cordette et Sam Teinaore