« Ce pic d’impureté alerterait le moindre scientifique », a-t-il assuré, sans nommer les substances selon lui en cause.
« En tant qu’employeur, le CNRS considère que l’agent n’a pas respecté la déontologie scientifique indispensable pour valider toute recherche », a réagi le CNRS dans un communiqué au ton inhabituellement vif.
« Les résultats annoncés par Jean-Christophe Garrigues, ingénieur de recherche au CNRS, n’ayant pas été validés par le processus d’évaluation par les pairs propre à la communauté scientifique, le CNRS considère qu’ils ne constituent pas en l’état actuel des faits scientifiques », a ajouté l’organisme de recherche.
– PUBLICITE –
Ces mesures « ne sont liées en aucune façon à une quelconque activité de recherche de son équipe ou du laboratoire », bien que le chercheur ait utilisé son équipement pour les réaliser, poursuit le CNRS.
Pour toutes ces raisons, « le CNRS et l’université Toulouse Paul-Sabatier ont demandé l’annulation d’une conférence de presse » prévue ce matin dans leurs locaux par l’association de patients AFMT, à laquelle aurait dû participer M. Garrigues.
Cette association est en pointe dans la lutte contre le nouveau Levothyrox.
De leur côté, l’Agence du médicament ANSM et le laboratoire Merck ont réassuré vendredi que la nouvelle formule de ce médicament était « de bonne qualité ».
Mise sur le marché au printemps 2017, à la demande de l’ANSM, la nouvelle formule de ce médicament pour la thyroïde est accusée par des patients de provoquer une vague d’effets secondaires (fatigue, maux de tête, insomnies, vertiges, etc…).
Selon des chiffres officiels, quelque 31.000 patients (sur un total de 2,2 millions) se sont plaints d’effets indésirables.
L’affaire fait l’objet de plusieurs procédures en justice.
Pour rappel, au fenua, entre 6 000 et 7 000 Polynésiens sont sous lévothyrox. Le cancer du corps thyroïde est reconnu comme maladie consécutive à l’exposition aux radiations.