Des femmes en situation d’obésité retrouvent depuis un mois le goût de l’effort physique. Jusqu’au mois de décembre, elles vont tenter de perdre du poids en adoptant une meilleure hygiène de vie.
« Moi le sport c’était pas trop mon truc. Mais grâce à ce programme-là, on apprend à aimer le sport » confie Maguy Terorohauepa, une participante. « Deux fois par semaine ça ne suffit pas. Les personnes ont des devoirs à la maison. Il faut qu’elles arrivent à faire au moins une demi-heure de sport tous les jours et on va progresser ensemble pendant toute cette période », souligne Bernard Begliomini, éducateur sportif.
Et changer de mode de vie passe aussi par une alimentation saine. Un atelier organisé à la maison de l’enfance, leur apprend, comment équilibrer leurs repas. « Par exemple au niveau des protéines, souvent on a une consommation un peu importante au niveau du poulet, de la viande etc. Donc on essaie de réajuster un peu les proportions dans l’assiette », explique Leslie Sablayrolles, diététicienne nutritionniste.
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Rahu ea moove est financé par la CPS dans le cadre du projet « Ma santé d’abord ». les bénéficiaires de ce programme qui dure cinq mois s’engagent à poursuivre leurs efforts tout au long de l’année. « Faire du sport c’est bien, mais pas que. L’alimentation c’est pareil. Donc c’est pour ça que l’association propose ce type de programme d’entraînement, mais met en place des actions à l’année pour continuer à l’issue de ce programme, à accompagner ces personnes qui ont mis en place un changement d’habitudes de vie », souligne Fleur Deshogues présidente de l’association Rahu ‘ea.
Sept ateliers d’éducation thérapeutique viendront compléter le programme, comme par exemple : comment réaliser un compost ou cultiver un atelier potager collectif.