Quels risques cycloniques pour la saison chaude 2019-2020 ?

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Si la Polynésie a été épargnée par les cyclones l’année dernière, Météo-France annonce cependant un risque cyclonique élevé pour les Australes, et modéré pour les Tuamotu. Deux zones à surveiller de près donc. Les autres archipels ne devraient pas trop souffrir de la prochaine saison chaude.

Publié le 29/10/2019 à 17:54 - Mise à jour le 30/10/2019 à 16:21

Si la Polynésie a été épargnée par les cyclones l’année dernière, Météo-France annonce cependant un risque cyclonique élevé pour les Australes, et modéré pour les Tuamotu. Deux zones à surveiller de près donc. Les autres archipels ne devraient pas trop souffrir de la prochaine saison chaude.

Météo-France l’avait prédit l’année dernière : aucun phénomène n’a touché la Polynésie lors de la dernière saison chaude. Avec un Niño qui s’annonce timide, la prochaine saison a toutes les chances d’être tout aussi clémente. À l’exception peut-être des Australes, sur la trajectoire des cyclones qui peuvent arriver des îles Cook : « On a mis sur les Australes un risque d’avoir une dépression nommée. Après la deuxième zone qui est peut-être à regarder quand même, et sur laquelle il faut faire attention, c’est les Tuamotu puisqu’on a mis un risque modéré d’avoir un phénomène nommé » explique Victoire Laurent, cheffe de la division étude et climatologie à Météo-France. Le risque cyclonique sera faible sur l’archipel des îles Marquises et les îles de la Société.

Pour la saison chaude 2019-2020, Météo France prévoit des conditions météo neutres de novembre 2019 à janvier 2020, puis un phénomène Niño faible entre février et avril 2020. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Abondantes au sud, déficitaires au nord : le comportement des pluies et leur distribution feront également l’objet d’un suivi particulier.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Surtout en février, mois le plus à risque compte tenu de ses conditions climatiques optimales. « Pour les précipitations, depuis quelques années, on constate que sur la distribution mensuelle des cumuls de précipitation sur la saison est complètement chamboulée. Par exemple, la dernière saison, on a eu sur les six mois, deux mois qui étaient très pluvieux sur les Australes, et cela a donné des dégâts importants. Et les quatre autres mois étaient secs. Alors je pense que c’est vraiment aujourd’hui à surveiller les pluies extrêmes, à surveiller le comportement de ces pluies et de quelle manière elles sont distribuées au cours de la saison » poursuit Victoire Laurent.

Dans tous les cas, en saison chaude, Météo-France rappelle qu’il convient de rester vigilant pour faire face aux autres phénomènes météorologiques, notamment les fortes pluies localisées qui peuvent entraîner des inondations ainsi que les épisodes de vents forts et de fortes houles.
À partir du 1er novembre et pendant toute la saison cyclonique, Météo-France publiera des bulletins spéciaux disponibles sur son site internet. En cas de cyclone ou d’événements climatiques majeurs, consultez les mesures de prévention et de protection dans la brochure d’information « Alerte cyclonique » sur le site internet du Haut-commissariat.

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