La crainte est omniprésente au sein des grévistes qui attendent des réponses précises sur le devenir du groupe et en particulier, la participation du Pays dans l’équilibre financier de l’entreprise.
Selon les grévistes, la direction du groupe serait dans l’attente d’une loi fiscale portant sur des modifications réglementaires et l’exonération sur les prélèvements des dividendes du groupe. Autre solution : l’aide du Pays à hauteur de 700 millions de Fcfp pour résorber le déficit de 3,2 milliards de Fcfp de la filiale Fare Rata.
Concernant les déclarations de la direction du groupe sur le maintien des anciennetés des employés et de leurs acquis, les grévistes apportent là encore une précision : « il est faut de dire que l’ancienneté a été maintenue dans le cadre des transferts et que c’est un accord d’entreprise. Non, c’est la loi qui l’impose. Là loi impose dans ce qui a été fait au niveau de l’OPT, de maintenir l’ancienneté. En revanche, lorsqu’il y a des mobilités d’une filiale Fare Rata vers la filiale Onati, nous réclamons tout simplement que l’ancienneté de l’agent soit maintenue comme ça a été le cas dans la publique territoriale, comme c’est le cas dans la fonction publique communale. Si ça a été fait dans des fonctions publiques, pourquoi pas à l’OPT », clame Marcel Tuihani, qui s’exprime en tant que délégué syndical.
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« On n’est pas là à parler d’acquis ou de revendication supérieure à ce que nous avons, bien au contraire. On demande tout simplement que les fondations du groupe OPT qui ont été réalisées depuis des vingtaine, trentaine d’années, soient maintenues. Et aujourd’hui, Ambition 2020 (le plan de réorganisation de l’OPT, NDLR) est tout simplement venu fragiliser l’équilibre économique et social du groupe OPT », estime Marcel Tuihani.