D’autant que jouxtant le site d’extraction de sable, coule une rivière et pour l’homme, visiblement remonté: « Il n’est pas question de mettre cette m…e là dedans. » S’expliquant, « la rivière rejoint la source qui rejoint la Titaaviri qui se jette dans le lagon. Et le lagon, c’est notre garde à manger. » Martelant « il n’est pas question de polluer notre lagon. »
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Appelé en renfort Denis Helme, président de l’association No Te Aru Tai Mareva, et ses membres se sont rendus sur place où ils auraient rencontré Michel Van Bastolaer. « Les gravats proviennent de l’école Apatea, et apparemment il ne sait pas que l’école de Papara est amiantée. » indique Denis Helme, qui apparemment, ne sait pas non plus que l’école de Apatea a été désamiantée courant novembre 2016, et l’amiante expédiée en Nouvelle-Zélande.
Selon lui, à l’inspection du travail, « on se demandait où était passé les gravats de l’école de Apatea et grâce à des gens d’ici, on sait désormais qu’ils sont ici à Papeari à coté d’une rivière. » De plus des papiers administratifs provenant de l’hôpital Mamao se trouveraient mélanger aux gravats. Ce qui laisserait entendre aux contestataires que des gravats de Mamao seraient aussi utilisés pour combler les trous.
Pour lui la seule action possible est de « déposer une main courante dès lundi et voir le président du Pays pour discuter du problème qu’il y a. »
Visiblement étonné par tout le ramdam provoqué par Ralf Taaviri et Denis Helme, Michel Van Bastolaer l’exploitant de la parcelle mis en cause précise. « Les gravats proviennent de l’école de Papara. C’est moi qui leur ai dit de venir déposer les gravats sur le terrain de façon à boucher les trous causé par l’extraction ». Pour lui, « les gravats sont désamiantés, ils sont propres. »
Rappelons à toute fin utile que tout comme l’école de Apatea, l’hôpital Mamao a été totalement désamianté.