Depuis quelques jours déjà, les manèges et baraques forains de Mamao se lèvent doucement. Si le site est agencé à l’identique années après années, les documents administratifs sont toujours aussi difficile à obtenir.
Le plus critique, aujourd’hui, est de trouver un contrôleur pour la conformité des manèges. Tous les forains du fenua faisaient appel au même contrôleur de métropole qui, cette année, ne peut pas venir en Polynésie, comme l’explique Albert Porlier, président du Club des forains.
« Tous les ans, c’est vraiment une galère. On essaye de faire au mieux pour pouvoir ouvrir dans des bonnes conditions, avec les contrôles, les contrôles de sécurité, des manèges, de l’électricité, tout le système de contrôle, souffle-t-il. Alors, on s’est débrouillés, on a essayé d’avoir un contrôleur ici, qui est en train de se mettre aux normes, pour pouvoir contrôler tous les manèges de Polynésie. Comme ça, on dépendra moins de la France. Tout en sachant que lui, pour avoir son agrément, il est obligé de partir en France et de faire des stages pour pouvoir contrôler les manèges » .
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Se pose alors le problème des délais. La municipalité se basant sur les commissions de contrôle, s’il manque des documents, impossible d’autoriser l’ouverture, comme hier à Pirae. La seule alternative est que le maire engage sa responsabilité, un acte délicat à quelques mois des élections municipales.