Loisirs nautique, une campagne pour plus de sécurité

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La campagne de sécurité des loisirs nautique a été lancée ce samedi matin par la brigade nautique de la gendarmerie nationale dans le lagon à Papeete et Punaauia. Une campagne nationale qui se déroule sur 5 week-end et qui est d’autant plus importante en Polynésie, où la mer fait partie intégrante du mode de vie.

Publié le 11/06/2022 à 20:06 - Mise à jour le 11/06/2022 à 20:06

La campagne de sécurité des loisirs nautique a été lancée ce samedi matin par la brigade nautique de la gendarmerie nationale dans le lagon à Papeete et Punaauia. Une campagne nationale qui se déroule sur 5 week-end et qui est d’autant plus importante en Polynésie, où la mer fait partie intégrante du mode de vie.

Rien que depuis le début de cette année 2022, le JRCC, le joint rescue coordination centre est intervenu près de 200 fois. Le centre de coordination de sauvetage aéro maritime de Polynésie de Polynésie française a secouru 62 personnes et malheureusement, 4 décès sont à déplorer. Dans le cadre des activités de loisirs aussi, la sécurité est primordiale alors ces sorties sur le lagon de la brigade nautique sont l’occasion de faire de la prévention, en rappelant les règles en vigueur, la vitesse autorisée selon les zones de navigation et en passant en revue le matériel de sécurité des bateaux accostés. Objectif: sécuriser les lieux de passage durant les périodes d’affluence.

La campagne adaptée au niveau local arrive à point nommé avec les vacances scolaires qui approchent à grand pas. Elle sera menée sur 5 week-end et concerne aussi bien les plaisanciers, que les entreprises de tourisme et de loisirs qui travaillent sur le lagon, un accent est d’ailleurs mis sur les tours opérateurs. Un prestataire qui allait trop vite avec son jetski dans la rade de Papeete a été rappelé à l’ordre: « ça me rappelle les règles à suivre. C’est très utile les contrôles surtout vers la zone de Punaauia où il y a beaucoup trop de circulation, beaucoup trop de navigation. »

Et cette opération ne se cantonnera pas à Tahiti, dans les autres îles et atolls aussi des contrôles seront effectués. L’objectif n’est pas de faire la chasse aux infractions, mais d’améliorer la sécurité. Un jeune homme contrôlé à Punaauia et qui vient d’acquérir son premier bateau, devra effectuer quelques démarches administratives et compléter son matériel de sécurité : « il va me manquer les fusées parce qu’elles sont périmées, le PY (numéro d’immatriculation du navire) et l’acte de franchisation. » « Le jeune homme qu’on a contrôlé, il n’était pas en règle au niveau de son matériel de sécurité. Il n’a pas pu nous présenter son permis ni sa carte de circulation… ce sont du matériel et des documents qu’il va devoir nous transmettre par mail. Il a un délais d’un mois pour régulariser la situation » précise le gendarme Marteau de la brigade nautique.

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Les nombreuses embarcations concentrées sur le lagon à Punaauia se retrouvent parfois dans des situations à risque « c’est souvent au niveau de l’entrée, des restaurants où les gens traversent en nageant pour venir sur le bancs de sable » que le risque est le plus élevé et qu’il convient de faire encore plus attention en s’assurant de bien respecter les limites de vitesse. « Il y a beaucoup de bateaux qui font de l’engin tracté. Donc là, des fois, il peut y avoir un risque de collision selon la lueur sur l’eau effectivement, on ne voit pas forcément les personnes dans l’eau ou on les voit au dernier moment. »

Le point positif c’est que le nombre d’infraction a un peu baissé en Polynésie, les autorités ont noté un changement des comportements. En 2020, 489 navires et engins de plaisance ont été contrôlés en Polynésie, 268 infractions ont été constatées. En 2021, le JRCC a effectué 360 opérations de sauvetage et d’assistance en mer.

La brigade nautique rappelle aussi que les bateaux doivent être équipés de moyens de communication en mer.

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