Les fonds sociaux pour les établissements scolaires passent de 40 à 80 millions

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Publié le 18/08/2016 à 8:47 - Mise à jour le 18/08/2016 à 8:47

Les établissements privés doivent trouver d’autres ressources pour aider les plus modestes. L’enseignement privé en Polynésie propose les mêmes aides sociales que l’enseignement public. Bourses pour la cantine, ou bons pour l’achat de fournitures scolaires. Une auxiliaires sociale est chargée d’orienter les enfants et surtout leurs parents dans les démarches administratives pour bénéficier d’aides auprès de la Caisse de Prévoyance Sociale ou des services sociaux.
 
Pour financer ces aides, les directions de l’enseignement privé font appel à la solidarité des parents. Exception faite à l’enseignement adventiste qui récupère une partie de la dotation annuelle octroyée par le pays. L’enseignement catholique et protestant ont favorisé l’autofinancement voir le dégrèvement de certaines factures.
 
Thierry Temauri, directeur général de l’Enseignement protestant, explique « Le tarif est différencié en fonction des parents. On prend en compte plusieurs critères qui sont  le nombre d’enfants et le milieu social. Ce sont des mesures internes à l’enseignement protestant. Ces mesures font l’objet d’une commission  et ensuite on fait le choix des familles qui bénéficieront de ces aides. »
 
Il est assez courant que les enseignants eux même, ou les chefs d’établissement, paient de leur poche pour leurs élèves. Spécificité de l’enseignement privé en Polynésie.
 

Rédaction Web avec Sam Teniaore

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